La MINURSO confinée dans son rôle de contrôle du respect du cessez-le feu

Le sens de la raison a fini par l'emporter au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU sur celui de l'aventurisme, par l'adoption d'une résolution qui proroge pour un an le mandat de la mission onusienne sans faire mention d'un quelconque mandat d'observation par cette mission du respect des droits de l'homme au Sahara.  

La MINURSO confinée dans son rôle de contrôle du respect du cessez-le feu

Le 26 avril 2013 à 14h17

Modifié 26 avril 2013 à 14h17

Le sens de la raison a fini par l'emporter au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU sur celui de l'aventurisme, par l'adoption d'une résolution qui proroge pour un an le mandat de la mission onusienne sans faire mention d'un quelconque mandat d'observation par cette mission du respect des droits de l'homme au Sahara.  

La MINURSO sera donc confinée dans le seul rôle que le Conseil lui a confié dès sa mise en place : le contrôle pur et simple du respect du cessez-le-feu entré en vigueur en 1991 sous l'égide de l'ONU. Le respect des droits de l'homme reste du ressort exclusif du Maroc, Etat souverain sur son Sahara. Un registre sur lequel le conseil de sécurité a expressément salué les avancées du Royaume en se déclarant « conscient et (en) se félicitant à cet égard des mesures que le Maroc a prises pour renforcer les commissions du Conseil national des droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune et du dialogue qu'il entretient avec les titulaires des mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies ».

Une donne soulignée aussi par le communiqué du porte-parole du Palais Royal rendu public suite à l'adoption de la résolution onusienne, « cette reconnaissance pleine et entière des réformes entreprises démontre que le cadre national demeure l'enceinte idoine pour la prise en charge des questions des droits de l'Homme ». De la sorte, le conseil de sécurité aura apporté « une réponse claire aux tentatives récurrentes d'instrumentalisation des droits de l'homme au service d'un agenda politique connu », a souligné la même source.

Dans le même temps, le Conseil de sécurité a réitéré sa demande de procéder au recensement des populations des camps de Tindouf, en Algérie en « encourageant (pour la première fois) des efforts dans ce sens » et plaidé pour que les deux parties (Maroc et Algérie) redoublent « d'efforts pour tirer avantage des meilleures relations et de l'ouverture des frontières dans l'intérêt de la région et de la communauté internationale dans son ensemble ».

La forte détermination affichée du côté marocain, la justesse de la cause nationale et la grande mobilisation de toutes les forces vives de la nation ont gagné.

L'illusion entretenue, un laps de temps, autour d'un projet fallacieux n'aura donc duré que quelques jours durant lesquels la machine de propagande des ennemis du Maroc aura tourné à fond pour faire aboutir un texte aux antipodes de la légalité internationale.

Des moments de forte agitation, qui ont remis au-devant de la scène une donne que les tenants du séparatisme ont du mal à avaler : la détermination à toute épreuve d'un Maroc qui n'a jamais été aussi uni pour la défense de sa cause nationale première. Un Maroc qui n'a de leçons à recevoir de personne et ces temps de grand renouveau pour ses provinces sahariennes chères qui, de l'avis de tous, sont devenues un chantier à ciel ouvert où s'entremêlent projets de développement tous azimuts et des réformes tout aussi déterminantes que la promotion des droits de l'homme, quels soient politiques, économiques ou sociaux.

La position du Maroc a été confortée par la prise de conscience d'une communauté internationale aux aguets dans de pareilles circonstances : Le règlement de la question du Sahara est on ne peut plus urgent en ces temps d'instabilité régionale notamment au Sahel.

Au travail de titans entrepris par le Maroc diplomatique, partisan, parlementaire et populaire est venu donc se greffer la sagesse et le sens de responsabilité d'une communauté internationale bien au fait de la nécessité de trouver une solution politique consensuelle et durable à la question du Sahara marocain dans le cadre d'une autonomie élargie.

Le conflit du Sahara dit « occidental » est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit, basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

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