Baccalauréat : les tricheurs n’iront pas en prison

Les élèves pris en flagrant délit vont écoper de sanctions pédagogiques. Le ministre de l’Education nationale a indiqué par ailleurs que les réponses diffusées sur internet étaient parfois fausses.  

Baccalauréat : les tricheurs n’iront pas en prison

Le 18 juin 2013 à 12h29

Modifié 18 juin 2013 à 12h29

Les élèves pris en flagrant délit vont écoper de sanctions pédagogiques. Le ministre de l’Education nationale a indiqué par ailleurs que les réponses diffusées sur internet étaient parfois fausses.  

Les 1.965 élèves pris en flagrant délit de tricherie lors des examens du baccalauréat ne seront pas conduits vers des institutions pénitentiaires. Le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, en répondant à une question devant la Chambre des représentants, hier lundi 17 juin, a annoncé que ces élèves seront soumis à des mesures disciplinaires à caractère pédagogique.  

Ces mesures consistent en l’interdiction de passer la session de rattrapage et les examens du baccalauréat pour une année ou deux au lieu de cinq années.

Concernant les mesures de lutte contre les pratiques frauduleuses aux examens, le ministre a souligné la révision de la procédure de suivi des cas de triche, depuis leur découverte jusqu’à l’exécution des mesures disciplinaires et la mise en place d’une cellule de veille au niveau central, qui sera chargée de suivre tous ce qui est publié sur le net.

El Ouafa a, ainsi, déclaré que les questions et réponses, diffusées sur le réseau social Facebook sont des copies d’examens des années précédentes. Selon lui, les éléments de réponse proviennent d'un autre pays et comprennent des solutions totalement ou partiellement erronées.

Ces éléments de réponses ont été transférés aux commissions de correction en guise d'indicateurs pour les aider à démasquer les cas de fraude. Préalablement, les questions et réponses diffusées sur internet ont été soumises aux commissions nationales chargées d'élaborer les sujets des examens pour vérifier leur véracité et leur correspondance aux sujets des examens de cette année.  

Finalement, la correction des examens a démarré vendredi 14 juin dans l'ensemble des centres au niveau national, avec la participation de près de 45.000 enseignants, toutes matières confondues. Ils vont revoir 3,6 millions de copies, soit une moyenne nationale de 80 copies pour chaque correcteur, en plus de 4.800 commissions de délibération.

(Avec agence)


 

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