La situation actuelle dans la région impose aux pays maghrébins de travailler en concert et avec sérieux en vue de transcender cette étape, de réaliser les objectifs de l'intégration économique définis par le traité de Marrakech et de garantir la libre circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux, a-t-il souligné en ouverture de la 13ème commission ministérielle maghrébine spécialisée chargée de l'économie et des finances.

M. El Azami, qui préside la délégation marocaine participant à cette rencontre, a relevé que les développements économiques et les mutations politiques qu'a connus la région «nous invitent à davantage de solidarité et de rapprochement afin de répondre aux attentes de nos peuples et de s'adapter au nouveau contexte économique mondial, mais aussi de relever les défis de cette nouvelle situation».

L’Union maghrébine

Il a fait observer que les efforts consentis au niveau de chaque pays pour raffermir les équilibres macroéconomiques et moderniser les institutions «sont de nature à faciliter l'intégration des économies de ces pays dans le cadre d'une Union maghrébine forte, à renforcer les liens de coopération entre les Etats maghrébins et à consolider un pôle économique régional».

Il a également plaidé pour l'amélioration des mécanismes juridiques se rapportant à la Banque maghrébine d'investissement et de commerce.

S'agissant des recommandations relatives au projet de mise en place d'une communauté économique maghrébine en prélude à la réalisation de l'intégration, le ministre a appelé à l'insertion des conclusions des conseils ministériels et des commissions sectorielles dans le cadre d'une vision globale et une stratégie claire et exécutable qui prend en compte les potentialités et objectifs tracés.