Politique : Démission collective des ministres istiqlaliens

C'est fait. Finalement, une réunion du comité exécutif de l'Istiqlal, tenue lundi 8 juillet, a décidé de rendre effective la décision du Conseil national du parti de retrait du gouvernement. Tous les scénarios sont ouverts désormais, après la démission collective.  

Politique : Démission collective des ministres istiqlaliens

Le 9 juillet 2013 à 20h22

Modifié 9 juillet 2013 à 20h22

C'est fait. Finalement, une réunion du comité exécutif de l'Istiqlal, tenue lundi 8 juillet, a décidé de rendre effective la décision du Conseil national du parti de retrait du gouvernement. Tous les scénarios sont ouverts désormais, après la démission collective.  

L'Istiqlal se retire donc du gouvernement. C'est le comité exécutif du parti qui l' a décidé, lundi soir, en optant pour "la mise en application de la décision du Conseil National de se retirer du gouvernement".

Un communiqué du Comité exécutif précise que les ministres du parti vont ainsi présenter une démission collective au chef de gouvernement.

Le Comité exécutif estime à ce propos "avoir donné au chef de gouvernement le temps suffisant pour remédier au retrait du PI de sa majorité gouvernementale", souligne la même source.

Il a aussi appelé les deux groupes du PI au Parlement à une réunion avec la direction du parti à une date qui sera fixée ultérieurement, afin de mettre au point la méthodologie de travail et de coordination qu'exige l'opposition.

Ni le communiqué, ni les responsables istiqlaliens ne soufflent mot de leur demande d'arbitrage royal qui a manifestement reçu une fin de non-recevoir. Tout indique que le Chef de l'Etat ne sera arbitre qu'entre institutions et non entre partis et que la volonté de l'Istiqlal de faire de sa querelle avec le PJD un conflit institutionnel a fait long feu.

A l'opposition, Hamid Chabat, syndicaliste virulent, sera également un adversaire virulent. Le futur gouvernement, quel qu'il soit, sera mis à rude épreuve.

La journée d'hier avait été le théâtre de rumeurs donnant la démission de l'Istiqlal imminente, de même que l'entrée du RNI au gouvernement.

En réalité, le chef du gouvernement, dès que la démission sera présentée, disposera d'une dizaine de jours pour constituer un nouveau gouvernement.

Le problème se pose à propos de la majorité numérique nécessaire:

-le nouveau gouvernement sera-t-il minoritaire, scénario déjà vécu au Maroc par le passé? mais c'est un scénario qui n'est pas en phase avec la démocratisation en cours;

-quel parti va suppléer l'Istiqlal? Le nouveau gouvernement aura besoind e disposer d'une majorité de 198 députés. Avec le départ de l'Istiqlal, il lui manquera 40 députés qu'il pourrait théoriquement trouver au RNI ou au PAM. L'USFP dispose de 38 députés et il faudrait dans ce cas l'appoint de deux autres députés au minimum.

-les élections anticipées sont l'ultime recours, mais il n'est dans l'intérêt de personne.

Contactée hier par Médias 24, une source autorisée du RNI a démenti tout accord et tout contact avec le PJD.

 

 

 

 

 

 


 

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