Une ville où il fait bon vivre, objectif du Sommet mondial des dirigeants locaux
Après Paris, Jeju, en Corée du sud, et Mexico, c’est au tour de Rabat d’accueillir le Sommet mondial des dirigeants locaux. L’événement, qui verra la participation de Ban Ki-moon, se tient pour la première fois en Afrique.
Une ville où il fait bon vivre, objectif du Sommet mondial des dirigeants locaux
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Hajar Chafaï
Le 8 août 2013 à 15h15
Modifié 8 août 2013 à 15h15Après Paris, Jeju, en Corée du sud, et Mexico, c’est au tour de Rabat d’accueillir le Sommet mondial des dirigeants locaux. L’événement, qui verra la participation de Ban Ki-moon, se tient pour la première fois en Afrique.
Comment améliorer la qualité de vie des citoyens ? Comment rationnaliser l’énergie d’une ville ? Comment préserver l’eau et les ressources d’une ville ? Comment avoir une ville sans bidonvilles ? Une série de problématiques seront débattues lors des 4 jours du Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux organisé par les Cités et gouvernements locaux unis (CGLU) qui se tiendra à Rabat du 1er au 4 octobre.
3.500 participants devraient prendre part à cet évènement pour trouver des réponses aux questions que se posent tous les élus locaux du monde.
Des maires et des présidents de région venant de 140 pays feront le déplacement, mais également le secrétaire général des Nations unis, Ban Ki-moon, la directrice générale de l’Unesco, le président de l’Union africaine, le maire de Lisbonne ou de Bordeaux, etc. La liste est longue.
Une opportunité économique pour Rabat
En marge de cet évènement, Salon Rabat Expo s’étalera sur une superficie de 10.000 mètres carrés et verra la participation des différents intervenants dans les localités, que ce soit au niveau des services de bases, de l’habitat ou de l’environnement.
Pour le maire de Rabat, Fathallah Oualalou, cet évènement qui accueillera des milliers de participants aura des retombées financières directes sur la capitale. Et sans parler de la publicité que gagnera la ville à organiser cet évènement.
Outre l’opportunité économique, Rabat aura l’occasion de tirer des enseignements des autres expériences, surtout au niveau de l’habitat.
Rabat élue parmi 15 villes pour abriter l’évènement
Rabat abrite le siège des Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA).
En 2010 donc, un accord unanime des pays africains a eu lieu au Caire pour soutenir la candidature de la ville de Rabat au nom du continent. Bernard Delanoë qui avait déjà accueilli l’évènement à Paris s’est déplacé pour rencontrer les élus locaux et a soutenu la candidature. Parmi 15 villes, dont Lyon et Florence, c’est la « ville verte » marocaine qui a décroché l’organisation de la plus grande rencontre internationale des élus locaux.
Par ailleurs, la France accompagne Rabat pour l’organisation de cet évènement.
Les conférences et les cérémonies officielles auront lieu au siège de l’Isesco, au centre de formation de Bank Al Maghrib, ou encore à la toute nouvelle tour Maroc Telecom. L’Hôtel Sofitel Jardin des roses accueillera quant à lui le village du sommet.
Pour surmonter les capacités d’accueil limitées de Rabat, soit 1.000 lits, le comité organisateur de l’évènement a opté pour l’hébergement dans les villes alentours où des hôtels sont disponibles (Skhirat, Mohammedia et Casablanca).
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