Madrid “ne renoncera pas” et Londres envoie ses navires de guerre
L'Espagne «ne renoncera pas» aux contrôles mis en place à la frontière avec le territoire britannique de Gibraltar, a affirmé le ministère des Affaires étrangères. Cependant, des navires de guerre appareillent à partir de lundi d'Angleterre pour des manœuvres en Méditerranée.
Madrid “ne renoncera pas” et Londres envoie ses navires de guerre
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
admin
Le 12 août 2013 à 15h54
Modifié le 12 août 2013 à 15h54L'Espagne «ne renoncera pas» aux contrôles mis en place à la frontière avec le territoire britannique de Gibraltar, a affirmé le ministère des Affaires étrangères. Cependant, des navires de guerre appareillent à partir de lundi d'Angleterre pour des manœuvres en Méditerranée.
«Ce que nous disons, c'est que les mesures, nos contrôles, sont légaux, proportionnés. Nous sommes obligés de le faire pour Schengen», Gibraltar, comme le Royaume-Uni, n'appartenant pas à l'espace de Schengen, «nous n'y renoncerons pas», a assuré un porte-parole du ministère.
Le Royaume-Uni a annoncé lundi étudier la possibilité de poursuivre l'Espagne à propos de ses contrôles «disproportionnés» à la frontière avec le territoire britannique de Gibraltar. «Le Premier ministre est clairement déçu» car l'Espagne n'est pas parvenue à «éliminer les contrôles supplémentaires ce week-end», a indiqué Downing Street, estimant que ces contrôles, qui entraînent de longues files d'attente, «ont des motivations politiques et sont totalement disproportionnés».
L'Espagne a aussi dit étudier la possibilité de porter le contentieux avec la Grande-Bretagne à propos de Gibraltar devant les Nations unies ou la Cour internationale de justice de La Haye.
Cependant, des navires de guerre appareillent à partir de ce lundi 11 août d'Angleterre pour des manœuvres en Méditerranée prévues «de longue date» selon Londres. la frégate HMS Westminster partira mardi pour atteindre les eaux du petit territoire britannique du sud de la péninsule ibérique dans le courant de la semaine, a indiqué lundi le ministère de la Défense (MoD). Il s'agit d'un des quatre navires de guerre à participer aux exercices «Cougar '13» en Méditerranée et dans le Golfe. Ces navires incluent aussi le porte-hélicoptères HMS Illustrious, qui doit quitter Portsmouth lundi matin et a été autorisé par l'Espagne à faire escale sur la base navale de Rota, dans le sud du pays.
Intervenant pour la troisième année consécutive, il s'agit d'un «déploiement de routine et prévu de longue date», selon le ministre britannique de la Défense Philip Hammond. Selon le MoD, les navires feront escale dans «un certain nombre de ports méditerranéens», avant de participer à un exercice avec l'armée albanienne en mer Adriatique. Ils passeront ensuite par la mer Rouge, l'océan Indien et le Golfe, où ils participeront à des exercices avec des pays partenaires dans la région.
Mais ces manœuvres se déroulent alors que la tension diplomatique entre Londres et Madrid autour de Gibraltar, territoire de sept kilomètres carrés cédé à la Grande-Bretagne en 1713, peuplé de 30.000 habitants, est à nouveau montée depuis fin juillet.
Le conflit larvé qui oppose l'Espagne au Royaume-Uni concernant Gibraltar rebondit depuis le 24 juillet à propos de la question des droits de pêche dans les eaux entourant le rocher.
Gibraltar a construit un récif artificiel composé de blocs de béton coulés en Méditerranée, immédiatement dénoncé par Madrid qui y a vu un dispositif entravant le travail des pêcheurs espagnols. Depuis, de longues files d'attente se sont formées à la frontière et Gibraltar affirme que l'Espagne a multiplié les contrôles douaniers en représailles. Ce à quoi Madrid rétorque que ces contrôles sont obligatoires et nécessaires pour lutter contre la contrebande.
Les autorités de Gibraltar ont provoqué la colère de Madrid en coulant dans la Méditerranée, en baie d'Algeciras, des blocs de béton formant un récif artificiel, pour tenter de mettre fin aux incursions dont elles accusent les pêcheurs espagnols dans des eaux qu'elles considèrent comme les leurs. Depuis, de longues files d'attente se sont formées à la frontière et Gibraltar affirme que l'Espagne a multiplié les contrôles douaniers en représailles. Madrid a aussi indiqué envisager la mise en place d'un péage routier de 50 euros à la frontière du territoire britannique.
(Avec AFP)
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!Si vous voulez que l'information se rapproche de vous
Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsAppPartager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
admin
Le 12 août 2013 à 15h54
Modifié 12 août 2013 à 15h54