Algérie: «Net recul» des investissements étrangers en 2012
Les investissements directs étrangers (IDE) ont connu un «net recul» en Algérie, qui «ne figure pas dans le classement des dix pays africains les plus attractifs en termes d'IDE», rapporte mardi la presse locale, soulignant que «la palme revient au Maroc au niveau du continent».
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admin
Le 27 août 2013 à 11h19
Modifié 27 août 2013 à 11h19Les investissements directs étrangers (IDE) ont connu un «net recul» en Algérie, qui «ne figure pas dans le classement des dix pays africains les plus attractifs en termes d'IDE», rapporte mardi la presse locale, soulignant que «la palme revient au Maroc au niveau du continent».
«En dépit des efforts consentis par son gouvernement pour améliorer le climat des affaires, à travers un processus de réformes enclenché il y a quelques années, l'Algérie n'attire plus les investisseurs d'outre-mer», souligne le quotidien +Liberté+, qui cite une récente étude publiée par FDI, la revue spécialisée du Financial Times.
Selon la publication, «l'environnement politique et économique favorable et la santé financière convenable qui envie même les puissances mondiales, n'ont pas suffi pour que le pays (Algérie) puisse bénéficier des bienfaits des investissements directs étrangers».
«Force est de constater que l'Algérie enregistre un net recul malgré une situation des plus avantageuses en matière de stabilité politique et financière» , constate l'auteur de l'article, notant que ce pays maghrébin se classe à la 17ème place sur les 54 pays du continent africain quant au montant des IDE.
D'autre part, le journal relève que le Maroc, épargné par les «troubles qui secouent» la région, a bénéficié de 8,3% des IDE consacrés à l'Afrique en 2012, «ce qui lui permet de dépasser l'Egypte, victime de sa situation politique et sécuritaire défavorable».
«Les performances concrétisées par le royaume lui confèrent aussi le rang de 2e pays africain à attirer les IDE, derrière l'Afrique du Sud, le plus attractif», poursuit la même source, ajoutant que le Maroc «arrache encore la 4ème place du point de vue de l'environnement favorable aux affaires, derrière l'Afrique du Sud, l'Egypte et l'île Maurice».
C'est dans ces termes que le quotidien +Le Citoyen+ résume, pour sa part, les résultats de cette étude: «Instabilité en Tunisie, climat défavorable en Algérie. La sanction est inévitable : les IDE sont à la traine dans les deux pays, à l'inverse du Maroc, qui tire son épingle du jeu».
«Drainant de plus en plus d'investisseurs étrangers, le Maroc devance largement ses voisins maghrébins, et s'érige en une destination de premier choix des investisseurs», fait remarquer la même source, relevant que «l'Algérie n'a pas échappé à la tendance baissière mondiale des flux des investissements directs étrangers (IDE)» en 2012.
(Avec MAP)
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