Birmanie: des moines appellent à la fin des violences religieuses
Des moines bouddhistes ayant pris la tête de la «révolte safran» réprimée en 2007 en Birmanie ont appelé mercredi à la fin des violences religieuses dans ce pays secoué par des émeutes anti-musulmanes.
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admin
Le 18 septembre 2013 à 13h05
Modifié 18 septembre 2013 à 13h05Des moines bouddhistes ayant pris la tête de la «révolte safran» réprimée en 2007 en Birmanie ont appelé mercredi à la fin des violences religieuses dans ce pays secoué par des émeutes anti-musulmanes.
«Le chemin vers la démocratie est nouveau. Afin de ne pas le détruire, nous vous demandons d’éviter les violences ethniques et religieuses», a déclaré le moine Sandar Siri, lors d’une cérémonie marquant le sixième anniversaire de cette révolte, devant une centaine de religieux réunis dans un monastère à Rangoun.
Depuis l’an dernier, quelque 250 personnes ont été tuées lors d’émeutes accompagnées de campagnes antimusulmanes menées par des moines bouddhistes radicaux.
Le dalaï-lama, qui vient de rencontrer l’opposante birmane Aung San Suu Kyi en Europe, avait appelé mardi à Prague les moines bouddhistes radicaux de Birmanie à mettre fin à l’effusion de sang.
Sandar Siri a par ailleurs appelé le gouvernement à faire des excuses publiques pour la répression de la «révolte safran», mouvement initié par des moines bouddhistes en 2007, après une brusque augmentation des prix.
Ce soulèvement des bonzes avait attiré certains jours jusqu’à 100.000 personnes dans les rues de Rangoun, constituant le plus sérieux défi aux généraux depuis le soulèvement populaire de 1988.
Il avait finalement été écrasé par la junte alors au pouvoir, faisant au moins 31 morts.
La junte a laissé place en 2011 à un nouveau gouvernement dit «civil» qui reste contrôlé par d’anciens militaires.
En 2011, la police birmane avait empêché la manifestation prévue à Rangoun à l’occasion du quatrième anniversaire de la répression de la «révolte safran». Mais l’an dernier, la cérémonie avait été autorisée.
(Par AFP)
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