Grève des transports routiers: les premiers chiffres
Ce lundi matin, il était impossible de savoir si la grève des transporteurs routiers, censée durer trois jours, était suivie ou pas. Aucune source neutre n’a publié de chiffres. Les organisateurs évoquent un grand «succès».
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Ismail Elfetri
Le 23 septembre 2013 à 11h45
Modifié 23 septembre 2013 à 11h45Ce lundi matin, il était impossible de savoir si la grève des transporteurs routiers, censée durer trois jours, était suivie ou pas. Aucune source neutre n’a publié de chiffres. Les organisateurs évoquent un grand «succès».
A Casablanca, nous avons-nous-mêmes constaté que l’appel à la grève n’a pas mobilisé grand monde dans le domaine du transport à l’intérieur de la ville : les taxis rouges et blancs ainsi que les autobus circulaient normalement ou presque. Sur le Bd Brahim Roudani, quelques dizaines de taxis des deux couleurs stationnées sous des banderoles indiquant un refus de la hausse du prix du carburant.
Interrogé par Médias 24, le syndicat local des chauffeurs de taxis annonçait une grève avec sit-in à compter de 11H00 et pour toute la journée.
A Rabat, la Fédération des transports routiers s’est réunie et nous a communiqué les chiffres suivants : 100% de succès à Fès, 95% à Rabat et Khénifra, 90% à Meknès et Agadir.
Selon les mêmes sources, le ministère des Transports a dégagé toute responsabilité dans cette grève, de sorte que les professionnels ont l’impression de ne pas avoir d’interlocuteur. Selon eux, d’autres actions sont prévues, car le transport routier n’est plus rentable.
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