- La consommation annuelle des produits pétroliers a pratiquement doublé entre les années 2002 et 2012 en passant de 6 millions de tonnes à près de 11 millions de tonnes, soit une évolution globale au titre de cette période de l'ordre de 80%.

Cette évolution concerne l'essence qui est passé de 0,32 million tonne en 2002 à 0,57 million tonne en 2012, le butane (de 1,14 million tonne à 2 millions tonnes), le fuel (de 1,35 million tonne à 2,6 millions tonnes) et le gasoil qui est passé de 3,04 millions tonnes en 2002 à 4,9 millions tonnes en 2012.

Le Maroc importe la totalité de ses besoins en produits pétroliers qui se constituent principalement en pétrole brut, en produits raffinés et gaz butane. La consommation nationale en produits pétroliers s'est élevée, en 2012, à 10.784.933 tonnes.

- La facture pétrolière au titre de la période 2002-2012 a été multipliée par cinq et demie passant de 17,8 milliards de DH en 2002 à près 97 milliards de DH en 2012, soit une hausse moyenne annuelle de l'ordre de 19% contre un accroissement moyen annuel de la consommation des produits pétroliers au titre de la même période limité à 5% contribuant ainsi à l'aggravation du déficit commercial de notre pays.

- La facture énergétique a beaucoup fluctué ces dernières années et pèse très lourd dans le budget de l'Etat. Ainsi, la part de la facture énergétique brute dans le PIB national a doublé en 8 ans. Elle est passée de 5,9% du PIB en 2004 (26,2 milliards de DH) à 12,86% du PIB en 2012 (97 milliards de DH) et ce, en raison des augmentations des cours du pétrole qui ont dépassé tous les records historiques.

- Le ministre a minimisé les effets éventuels de l'indexation qui se veut une décision «stratégique» et «tridimensionnelle» en faveur de la paix sociale, l'une des principales préoccupations du gouvernement.

- Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) a doublé entre 2003 et 2013 tandis que le salaire net a affiché une progression de 61% durant la même période.

Le ministre a, entre autres, précisé que des évolutions économiques et sociales «notables» ont été enregistrées au cours des 2 dernières années garantissant ainsi au royaume «un modèle de transition pacifique des plus réussis».

Le ministre a mis en avant le prédisposition du Fonds monétaire international (FMI) à hisser de 700 millions de dollars à 1 milliard de dollars ses financements accordés au Maroc, et la décision de la Banque islamique de développement relative à l'organisation d'une conférence au Maroc pour faire valoir les opportunités d'investissement au royaume.

- Rappelant les prévisions du taux de croissance mondiale qui devrait se situer autour de 3% en 2013, avec une décélération de celui de l'Union européenne à -0,5, M. Boulif a affirmé, avec fermeté, que le Maroc compte dépasser les 4,5% de croissance cette année pour atteindre 4,8%.