La population arabe de Sebta 4 fois plus exposée à la pauvreté que la moyenne
Le risque de pauvreté est de 65% pour les ménages d'origine arabo-musulmane de Sebta, tandis que chez les familles chrétiennes, il est de 13,5%. La moitié des habitants de la ville est d’origine marocaine.
La population arabe de Sebta 4 fois plus exposée à la pauvreté que la moyenne
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H.M
Le 22 octobre 2013 à 16h19
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Le risque de pauvreté est de 65% pour les ménages d'origine arabo-musulmane de Sebta, tandis que chez les familles chrétiennes, il est de 13,5%. La moitié des habitants de la ville est d’origine marocaine.
« Le risque de pauvreté présente un caractère chronique chez certaines communautés et persiste dans certains quartiers, en particulier à la périphérie de la ville », notamment dans les quartiers qui connaissent une forte concentration de population marocaine, souligne cette enquête publiée à la demande de l’exécutif local.
Le nombre de personnes susceptibles d’être touchées par la pauvreté a baissé de près de 19% entre 1995 et 2007 (passant de 31.100 à 25.255), mais l'année dernière, 28.369 habitants vivaient dans cette situation. Le taux de risque de pauvreté s'élève désormais à environ 33,7%, près de douze points au-dessus de la moyenne en Espagne.
Il convient de préciser que le taux de risque de pauvreté n’est pas un indicateur de richesse ou de pauvreté, mais un outil de comparaison.
Selon la définition de la commission européenne, ce taux est défini comme « la part des personnes ayant un revenu disponible équivalent (après transferts sociaux) inférieur au seuil de risque de pauvreté, fixé à 60 % du revenu disponible équivalent médian national après transferts sociaux. Il se contente d’offrir un point de comparaison des bas revenus par rapport aux revenus des autres habitants d’un pays donné. Un tel revenu n’implique toutefois pas forcément un niveau de vie moindre ».
Pour revenir à Sebta, le pourcentage de ménages en situation de pauvreté sévère, grave ou extrême, se situe entre 37% et 71% dans les quartiers périphériques, tandis que le pourcentage pour l’ensemble de la ville est de 17%, précise l’enquête.
Les bidonvilles de la périphérie présentent par ailleurs «les pires indicateurs de pauvreté et d'exclusion sociale ».
En 2012, une personne sur trois était au chômage et percevait une aide de l’Etat s’élevant à 526 euros.
Dans des quartiers comme el Príncipe, qui constitue le quartier le plus proche de la frontière avec le Maroc, ces subventions représentent 45% du revenu mensuel des résidents du quartier.
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