Goodyear: la «main tendue» de Titan «doit être acceptée», selon Moscovici
Le ministre Français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a estimé jeudi que «la main tendue» de l’américain Titan, après son offre de reprise de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, «doit être acceptée» par les salariés et les syndicats.
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admin
Le 24 octobre 2013 à 8h32
Modifié 24 octobre 2013 à 8h32Le ministre Français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a estimé jeudi que «la main tendue» de l’américain Titan, après son offre de reprise de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, «doit être acceptée» par les salariés et les syndicats.
«La main tendue, elle doit être acceptée (...). Ce qui est important aussi, c’est qu’il y ait des contacts directs sur le terrain entre l’entreprise (Titan) et la CGT, parce que c’est par le dialogue social aussi que les choses avancent», a déclaré M. Moscovici, interviewé sur iTélé.
Lundi, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait annoncé un retour surprise de Titan dans le feuilleton Goodyear. En fébrier, le PDG du fabricant de pneus américains, Maurice Taylor, avait eu des mots très durs à l’encontre des salariés de l’usine, les qualifiant de «soi-disant ouvriers» qui «ne travaillent que 3 heures» par jour.
«Cette démarche prouve une chose, c’est que la France est attractive», a commenté Pierre Moscovici, reconnaissant que la situation à Amiens restait «très compliquée», après six années de lutte entre les syndicats et la direction de Goodyear.
Le ministre a également fait part de sa détermination à voir une reprise se concrétiser, même si l’offre de Titan ne concerne que 333 emplois contre 537 lors de la précédente proposition de l’Américain.
«Il y a quand même 350 emplois en jeu donc oui, oui, oui, on, doit absolument travailler à ce que ces emplois soient repris», a martelé le ministre.
Mercredi, la CGT de l’usine Goodyear Amiens-Nord a adouci sa position, se disant prête à «tout faire» pour que l’offre de reprise partielle de Titan «aboutisse», après une rencontre avec le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
(Par AFP)