A l’occasion de la 8ème édition de la Nuit des galeries qui a lieu le 8 novembre, la galerie d’art Atelier 21 invite à redécouvrir « Never Basta », une exposition qui continue jusqu’au 16 novembre.

Après «l’Atelier aux cactus» en 2009 et «Le Festin nu» en 2011, Mohamed El Baz transgresse de nouveau les frontières et les genres avec comme point de départ le printemps arabe. Il y livre un regard poétique et une lecture profondément personnelle sur les soulèvements qu’a récemment connus le monde arabe.

« J’ai voulu en finir avec la période récente dite des printemps arabes » écrit-il dans le texte de son exposition.

Avec « Never Basta », l’artiste qui vit entre la France et le Maroc propose des œuvres saisissantes, engagées et résolument contemporaines. Des œuvres qui invitent à la réflexion.

« J’ai décidé de construire une fable où les vivants, les fantômes, les animaux factices et les drapeaux désincarnés cohabitent dans une ronde silencieuse... Un exorcisme mis en scène, une lecture poétique des révolutions actuelles », explique-t-il, en précisant qu’il lui fallait un point de rencontre, de convergence. Un point de résolution, « le point de netteté, comme dit le photographe ».

Diplômé en arts plastiquesde l'Ecole régionale d'Art de Dunkerque en 1989, Mohamed El Baz obtient en 1992 le diplôme supérieur d'expression plastique à l'Ecole nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Il expose dans de nombreuses galeries internationales depuis une quinzaine d’années.