Moody's baisse la note de trois grandes banques américaines
L'agence de notation financière Moody's a abaissé d'un cran la principale note de la dette de JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Morgan Stanley, pour tenir compte d'un risque de moindre soutien gouvernemental en cas de faillite.
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admin
Le 15 novembre 2013 à 11h37
Modifié 15 novembre 2013 à 11h37L'agence de notation financière Moody's a abaissé d'un cran la principale note de la dette de JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Morgan Stanley, pour tenir compte d'un risque de moindre soutien gouvernemental en cas de faillite.
JPMorgan Chase, la première banque américaine en termes d'actifs, a vu sa note de long terme abaissée à A3. Celles des banques d'affaires Goldman Sachs et Morgan Stanley sont respectivement ramenées à Baa1 et Baa2. Les actions des trois banques réagissaient peu: Goldman cédait 0,28% à 162,75 dollars lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle. Morgan Stanley reculait de 0,10% à 30,28 dollars et JPMorgan Chase était stable à 54,40 dollars.
La note de la Bank of New York Mellon a également été abaissée d'un cran à A1. Celles de Citigroup, Bank of America et Wells Fargo sont en revanche maintenues à Baa2 pour les deux premières et à A2 pour la dernière. State Street voit sa note maintenue à A1.
Ces décisions ont été prises à l'issue d'un examen des huit plus grandes banques américaines pour tenir compte de l'impact de la loi de réforme financière, dite loi Dodd-Frank, votée en 2010, et qui prévoit notamment des "testaments bancaires" pour les banques d'ampleur systémique ("too big to fail").
"Nous pensons que les régulateurs bancaires américains ont fait des progrès importants dans le fait de poser un cadre crédible pour faire face aux défaillances de grandes banques", a commenté Robert Young, un analyste de Moody's cité dans le communiqué. "Plutôt que de se reposer sur des fonds publics pour renflouer l'une de ces institutions, nous nous attendons à ce que les créanciers des holdings bancaires soient appelés à prendre en charge une part beaucoup plus importante du poids de la recapitalisation d'une banque défaillante", ajoute-t-il.
Toutefois, le fait que les créanciers de holdings bancaires d'ampleur systémique aient désormais peu de chances de recevoir des aides gouvernementales en cas de difficultés "augmente leur risque de défaut", conclut Moody's.
La future présidente de la Banque centrale américaine (Fed), Janet Yellen, a affirmé jeudi lors d'une audition au Sénat qu'éviter de fournir de l'aide publique à des géants bancaires en faillite était "un des objectifs les plus importants de cette période d'après-crise".
(par AFP)
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