Le premier service mobile d'urgence et de réanimation bientôt à Marrakech

Numéro vert pour les urgences, baisse des prix des médicaments, ouverture du capital des cliniques… Le ministre a passé en revue, au cours du Forum de la MAP mardi 17 décembre, tous les dossiers chauds actuellement sur son bureau.  

Le premier service mobile d'urgence et de réanimation bientôt à Marrakech

Le 17 décembre 2013 à 16h30

Modifié 17 décembre 2013 à 16h30

Numéro vert pour les urgences, baisse des prix des médicaments, ouverture du capital des cliniques… Le ministre a passé en revue, au cours du Forum de la MAP mardi 17 décembre, tous les dossiers chauds actuellement sur son bureau.  

M. Louardi, qui était mardi l'invité du Forum de la MAP, a fait savoir que, dans le cadre de la mise en œuvre du plan national des urgences, il sera procédé, dès janvier prochain, au lancement des unités mobiles des urgences équipées d'hélicoptères et d'ambulances très modernes, munies d'équipements médicaux ultramodernes et de personnel médical de haute qualité.

Un numéro vert (141) a été réservé à recevoir les appels des citoyens ayant besoin des services de ces unités, qui seront lancées à Marrakech dans un premier temps avant de les généraliser à l'ensemble du pays, a précisé le ministre.

La baisse des prix des médicaments n'aura aucune incidence sur leur qualité

 

La réduction des prix de quelque 1120 médicaments proposée par le projet de loi fixant les prix des médicaments, adopté vendredi 13 décembre en conseil de gouvernement, n'aura aucune incidence sur la qualité de ces médicaments, et permettra de faciliter l'accès aux soins médicaux, a-t-il indiqué.

Selon M. Louardi, le Maroc est le seul pays africain dont les médicaments répondent aux critères de qualité adoptés en Europe et dont près de 10% sont destinés à l'exportation. Cette réduction permettra de conserver le pouvoir d'achat des Marocains, qui prennent en charge environ 54% de frais relatifs aux soins médicaux, dont 40% des prix des médicaments.

Le ministre a souligné que la hausse des prix des médicaments contraint le citoyen d'avoir recours à des méthodes de traitement peu fiables, notant qu'en raison du faible pouvoir d'achat, le citoyen marocain ne dépense en moyenne annuelle que 376 DH sur les médicaments.

Le ministre a fait remarquer que le projet de loi projet fixant les prix des médicaments a été élaboré dans le cadre d'une approche participative impliquant tous les acteurs du secteur, dont les pharmaciens, les producteurs, les distributeurs et les syndicats, ajoutant que les parties concernées ont convenu de mettre en œuvre ces engagements sur deux phases, d'abord en 2012 avec la réduction des prix de 320 médicaments, puis en 2013 avec la présentation du projet de loi concernant la baisse des prix de 800 médicaments.

Le projet de loi, a poursuivi le ministre, a intégré plusieurs des exigences des professionnels, dont le décret de bioéquivalence, adopté en conseil de gouvernement, le projet relatif aux équipements médicaux, adopté par le parlement, ainsi que la signature d'une convention de partenariat visant la mise à niveau du secteur, et la couverture médicale des professionnels, dont l'entrée en vigueur est prévue prochainement.

Il a, par ailleurs, ajouté que le projet de loi fixant les prix des médicaments vient se substituer à la loi relative aux prix des médicaments qui date de 1969, et qui ne tient pas compte des mutations enregistrées dans le secteur, notamment l'usage des médicaments génériques, dont aucun n'est commercialisé avant l'opération de bioéquivalence, a encore assuré le ministre.

Notant, d'un autre côté, que des réalisations considérables ont été enregistrées dans le domaine de la santé, et qui se sont répercutées positivement sur l'espérance de vie, passée de 47 ans en 1962 à 75 ans en 2013, le ministre a admis que le système de santé souffre encore de "dysfonctionnements structurels graves qui requièrent des politiques courageuses et peu populaires".

Il a souligné que les différents projets et plans lancés aujourd'hui ne porteront fruit que dans les moyen et long termes, en particulier le plan national des urgences lancé en mars 2013, et le plan de prise en charge des maladies mentales et psychiques.

Réglementer le secteur et améliorer les services

 

L'ouverture des capitaux des cliniques privées aux investisseurs non-praticiens vise à réglementer le secteur afin de renforcer et améliorer les service de santé, a indiqué le ministre de la Santé.

Ce projet vise également à créer des postes d'emploi et établir un environnement de concurrence à même d'améliorer les services tout en réduisant leur coût.

L'objectif est également d'attirer les investissements et l'expertise internationaux afin de renforcer les infrastructures médicales et les équipements biomédicaux quel que soit le porteur de projet, a dit le ministre, ajoutant que la mise à niveau du secteur de la santé requiert des efforts de l'ensemble des intervenants publics et privés.

M. Louardi a précisé que ce projet sera soumis à des critères stricts. Il a assuré, dans ce cadre, que la décision médicale demeurera du seul ressort des praticiens, alors que la décision politique sera prise uniquement par le gouvernement, afin de barrer la route aux pratiques anticoncurrentielles.

(Avec MAP)
 

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