A Fès et à Tanger, la RAM remplace les compagnies low cost
En réponse au retrait d’EasyJet et aux menaces de Ryanair, la Royal Air Maroc renforce la desserte des deux villes depuis Paris à partir du 1er avril. La nouvelle taxe aérienne entre en vigueur à la même date.
A Fès et à Tanger, la RAM remplace les compagnies low cost
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Imane Azmi
Le 13 janvier 2014 à 16h00
Modifié 13 janvier 2014 à 16h00En réponse au retrait d’EasyJet et aux menaces de Ryanair, la Royal Air Maroc renforce la desserte des deux villes depuis Paris à partir du 1er avril. La nouvelle taxe aérienne entre en vigueur à la même date.
La compagnie nationale aérienne se renforce sur les lignes Tanger-Paris et Fès-Paris à partir du 1er avril. La décision ne s’est pas fait attendre, elle intervient suite aux menaces de Ryanair et à l’annonce du retrait d’EasyJet à Tanger et Fès à partir du 1er avril, date à laquelle la nouvelle taxe aérienne doit entrer en vigueur.
« Nous renforçons les fréquences sur ces deux villes. Par semaine, nous assurons déjà 10 vols hebdomadaires, 5 sur Paris-Tanger et 5 autres Paris-Fès. A terme, nous comptons doubler le trafic pour atteindre 20 vols par semaine », affirme une source autorisée auprès de la RAM. Cette décision a été prise en concertation avec le ministère de tutelle, en l’occurrence le département du Transport et de la Logistique, et prendra effet dès le 1er avril 2014.
On ignore pour l'instant les tarifs qui seront pratiqués par la RAM sur ces lignes.
La compagnie low cost EasyJet enregistrait une fréquence de 8 vols hebdomadaires pour ces deux destinations. « Nous agissons de la sorte pour qu’il n’y ait pas de répercussions tant sur les passagers nationaux qu’internationaux. Nous destinons nos efforts notamment aux Marocains résidents à l’étranger et aux étudiants », ajoute notre même source.
Mais la RAM ne compte pas s’arrête là. « Nous sommes en train aujourd’hui de travailler avec les opérateurs touristiques de ces villes, fédérations professionnelles, CRT, pour voir comment consolider l’offre du transport aérien de la compagnie sur ces destinations », nous indique notre interlocuteur.
Concernant Ryanair et la suppression de 30 lignes à destinations du Maroc, rien n’est encore tranché. « La situation est plutôt difficile. Nous baignons dans une ambiance de surenchère » note notre source auprès de la compagnie nationale.