Le Maroc gagne cinq places par rapport au dernier classement de cet index qui prend en compte les efforts climatiques fournis par 61 pays, responsables de plus de 90% des émissions de CO₂, et intègre pour la première fois la catégorie des pays les mieux notés.

La raison : «le développement des énergies renouvelables ainsi que les taux bas et stables d'émissions des gaz à effet de serre ont permis au Maroc d’obtenir cette note», explique le rapport. Il ajoute que «concernant la politique climatique, le Maroc est leader dans le monde arabe. Il s’agit d’une position qu’on retrouve dans d’autres rapports établis par des experts climatiques qui partagent le même avis».

Ce qui est remarquable, poursuit le rapport, c’est que «le Maroc a tendance à orienter son développement socio-économique vers une économie verte, en mettant en place une grande variété d’initiatives et de programmes à l’instar du Plan solaire marocain (PSM)».

Lancé en 2009, le PSM est en effet un projet ambitieux qui vise la mise en place en 2020 d'une capacité de 2.000 mégawatts dans 5 sites. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du Maroc, qui mise sur le développement des énergies renouvelables et sur le développement durable.

Mais malgré ces progrès remarquables, beaucoup reste à faire, en l’occurrence dans le domaine des transports, conclut le CCPI 2014.

Le Danemark est le pays le plus efficace dans ses actions face au réchauffement climatique, suivi du Royaume-Uni et du Portugal. En bas du classement, se trouvent le Canada, l’Iran, le Kazakhstan et l’Arabie Saoudite.

Publié par le think tank environnemental Germanwatch et le réseau CAN Europe, le CCPI se fixe comme objectif «d’encourager les pressions politiques et sociales sur les pays qui ont, jusqu’à présent, échoué à prendre des mesures ambitieuses en matière de protection du climat, ainsi que de mettre en évidence les pays performants en matière de politiques climatiques».