Liberté de la presse : RSF tacle le Maroc, El Khalfi répond
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admin
Le 12 février 2014 à 18h03
Modifié 12 février 2014 à 18h03Selon Reporters sans frontières, « les autorités confondent volontiers journalisme et terrorisme depuis l’affaire Ali Anouzla. » Le ministre de la Communication réagit vivement au classement qui place le Maroc en 136e position du 180 pays.
Globalement, le rapport révèle une dégradation importante de la situation dans des pays aussi divers que les États-Unis, la République centrafricaine et le Guatemala, et à contrario des améliorations notables en Bolivie, en Equateur et en Afrique du Sud. Pour sa part, le Maroc demeure un mauvais élève.
Le principal argument avancé par l’ONG concerne l’affaire Anouzla. Pour elle, «cette affaire illustre l’inquiétant amalgame que font les autorités marocaines entre travail journalistique et incitation à l’exécution d’acte terroristes ».
Le gouvernement emmené par le PJD n’est pas épargné. « Les autorités marocaines, placées sous la houlette des islamistes depuis les élections de 2011, tardent à concrétiser les promesses de réformes annoncées depuis le référendum constitutionnel de 2011 » poursuit RSF.
En réaction, le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication n’a pas manqué de réagir via un communiqué. « Quoique le rapport de RSF n'ait pas classé le Maroc parmi les pays ayant connu une régression, la conclusion générale qui en découle demeure étrange, manque de précision et ne reflète pas la réalité de la pratique journalistique au Maroc », estime-t-il.
Il ajoute que « ce rapport se base sur une seule affaire, c’est pourquoi nous estimons que ce rapport se fonde sur des impressions plutôt que sur des indicateurs concrets. Il suffit de noter que plusieurs pays qui ont connu des guerres et où les journaux se voient confisqués sont mieux classé que le Maroc ».