Philippe Wind, un expert de McKinsey, pilotera Redal et Amendis
Philippe Wind, expert senior du cabinet McKinsey de Singapour, pilotera Redal et Amendis après leur reprise par le fonds britannique Actis. Veolia avait annoncé en 2011 son intention de quitter le Maroc.
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Omar Radi
Le 21 avril 2014 à 18h17
Modifié 21 avril 2014 à 18h17Philippe Wind, expert senior du cabinet McKinsey de Singapour, pilotera Redal et Amendis après leur reprise par le fonds britannique Actis. Veolia avait annoncé en 2011 son intention de quitter le Maroc.
Prévu depuis 2011, le désengagement de Veolia a fait bien du chemin. Le groupe français qui s’occupait de la gestion déléguée des services de distribution d’eau, d’électricité, de l’assainissement ainsi que de la collecte des déchets à Rabat, Tanger et Tétouan avait manifesté son intérêt de quitter ces activités, contraint par la pression de la rue ainsi que celles de certains élus.
Après avoir abandonné la collecte de déchet et le transport à Rabat, celui-ci s’apprête à laisser place au fonds d’investissement britannique Actis.
Selon une source, la passation serait prête. Elle reste cependant fonction du rythme d’avancement au niveau des communes, qui doivent valider une à une l’opération. Selon le quotidien L’Economiste, 7 communes sur les 35 concernées auraient déjà avalisé la passation. Une source contacté par Médias 24 estime qu’au courant du mois de mai, se tiendront la plupart des sessions d’élus communaux et que le dénouement est donc imminent.
Par ailleurs, Médias 24 a appris que c’est Philippe Wind, un expert senior au bureau de McKinsey à Singapour qui chapeautera la nouvelle entité régissant Amendis et Redal ainsi qu’Amanor et Campus Veolia, les deux autres filiales détenues par Veolia Maroc.
Qu’est-ce qui va changer ?
A l’issue de la revue quinquennale, censée dresser un bilan d’étape de la gestion déléguée, et élaborée par les autorités de tutelle et le gestionnaire délégué, plusieurs anomalies avaient été relevées dans le contrat avec Veolia. Cela concerne essentiellement les retards dans la réalisation des investissements.
« Ces retards ont plusieurs causes parmi lesquelles la gouvernance mixte du service public, ainsi que l’accès aux financements » explique notre source, et d’ajouter : « Actis a pris acte des conclusions de cet état des lieux et ambitionne de ne pas refaire les mêmes erreurs. »
Une fois en place, Actis promet, selon les informations parvenues à Médias 24, de restructurer la dette de ses filiales, notamment en injectant des fonds nouveaux. « Redal ne remontera pas de dividendes jusqu’à ce que les retards de ses engagements d’investissements soient résorbés, et Amendis opèrera une politique de remontée de profit douce et progressive » assure notre source.
Enfin, notre source assure que la cession s’est faite suite à une évaluation selon le mode de l’actif net comptable. Les derniers bilans rendus publics de Veolia, qui remontent à l’exercice 2011, laissent donc croire que l’opération de cession se serait faite contre un montant compris entre 1,7 et 2,5 milliards de dirhams.