Le camarade Benabdellah a réussi son pari
Le congrès s'annonçait difficile et l'élection disputée. Il n'en fut rien. Nabil Benabdellah a conduit le congrès à sa manière. Il s'est fait porter candidat par le congrès et ses concurrents, même les plus virulents, se sont tous désistés. Dans un fauteuil, il a été réélu SG du PPS.
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Le 3 juin 2014 à 11h56
Modifié 3 juin 2014 à 11h56Le congrès s'annonçait difficile et l'élection disputée. Il n'en fut rien. Nabil Benabdellah a conduit le congrès à sa manière. Il s'est fait porter candidat par le congrès et ses concurrents, même les plus virulents, se sont tous désistés. Dans un fauteuil, il a été réélu SG du PPS.
Le secrétaire général sortant du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdellah, était devenu ce lundi, candidat unique à sa propre réélection, après le retrait de tous ses concurrents.
Il a été réélu, lundi à Bouznika, Secrétaire général du PPS pour un second mandat.
M. Benabdellah était candidat unique à sa propre réélection, après le retrait de tous ses concurrents dans la course au poste de secrétaire général du parti, qui tient son congrès national du 30 mai au 2 juin sous le thème "le Maroc des institutions et de la justice sociale".
Des discussions extrêmement tendues entre camarades ont été enregistrées aux premières heures de la matinée du lundi, allant jusqu'aux insultes.
Même si M. Benabdellah s'est présenté comme étant un candidat unique à ce poste, l'opération de vote, au cours de laquelle il a obtenu 861 voix, sur 885 votants, s'est déroulée conformément au statut du parti.
Selon le statut du PPS, le secrétaire général, qui est aussi le porte-parole officiel du parti, veille à l'efficacité et la réussite des actions des instances et organes du parti. Il est responsable de la gestion du bureau politique et appelle à ses réunions et établit son ordre du jour.
Les travaux du 9è congrès national du PPS ont été prolongés d'un jour en raison du grand nombre (environ 1.600) de candidatures présentées pour siéger au comité central de cette formation politique. Cette situation a entravé le déroulement normal du congrès, qui a approuvé, difficilement, la composition du comité central du parti composé de 1.020 membres.
Deux candidats, Mohamed Grine et Said Saadi, se sont retirés de la course en protestation contre ce qu'ils ont considéré comme des "dépassements survenus avant et pendant le congrès" du PPS, qui se tient depuis vendredi dernier à Bouznika.
Trois autres candidats, Nouzha Skalli, Aziz Driouyech et Abdelhafid Oualaalou, se sont retirés de la course lors de la séance plénière.
Mme Skalli a indiqué que sa candidature au poste de secrétaire général était porteuse d'un message en faveur de la parité dans les postes de responsabilité politique.
Pour sa part, M. Driouyech a expliqué sa décision par son souci de préserver l'unité du parti, appelant à placer l'intérêt du PPS au dessus de toute autre considération et de bannir toutes les pratiques qui porteraient atteinte à la noblesse de l'action politique.
De son côté, Nabil Benabdellah a souligné que tous les militants du PPS ont leur place au sein du parti et qu'il faut juste gérer la différence, et faire prévaloir la démocratie, les principes et les valeurs morales.
Les meilleurs exemples à suivre, selon lui, sont ceux de Ismail Alaoui, un adepte du militantisme et de la morale, et du fondateur du parti, Ali Yata, qui pratiquait la politique dans son acception "noble", réitérant sa détermination à poursuivre l'action en coordination avec les organes du parti.
Le PPS demeurera un parti de gauche, socialiste et indépendant dans ses décisions, a martelé Benabdellah, soulignant que la participation du parti au gouvernement n'aura aucun sens sans la proximité avec les citoyens, à travers ses sections.
M. Benabdellah a enfin critiqué la constitution du comité central avec plus de 1.000 membres, un fait "inacceptable pour l'opinion publique et pour la démocratie interne". Ajoutons que ce comité central inédit suscitera certainement l'ironie des commentateurs.
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