Controversé, sensible, impulsif! Faouzi Benzarti quitte le Raja, la rupture à l’amiable a été signée et l’entraîneur a reçu ses indemnités. C’est lui-même qui le confirme dans un entretien d’une trentaine de minutes accordé à la chaîne de télévision tunisienne Hannibal et enregistré à Casablanca. Verbatim.

Le début de l’aventure. “C’est le président du Raja qui m’a appelé et a insisté. J’ai décliné, car j’étais engagé avec un club tunisien. Il a parlé du Mondialito qui commençait quelques jours plus tard. Pour moi, c’était un défi. J’ai accepté, sans négocier le contrat. Nous avons réussi à aller en finale. Personne n’y croyait au début. L’équipe était démoralisée et n’avait récolté que 16 points en 13 matches. “

Reconnaissance. “Sa Majesté m’a appelé en personne. Sur mon portable. Il m’a remercié. J’ai contribué au rayonnement du Maroc et aussi à celui de la Tunisie. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas. Je n’avais pas d’autre objectif que celui là, ni salaire ni rien d’autre. “

Le parcours avec le Raja. “Nous avons fait une grande équipe. La saison précédente, elle avait failli jouer la relégation. Nous aurions dû être champions. Nous avons battu le champion Tétouan une semaine auparavant par 5-0. Malheureusement, nous avons raté le dernier match. “

Ce qu’il en reste. “Une aventure extraordinaire. Sa Majesté m’a invité à rester au Maroc. Je me considère comme un ambassadeur de mon pays. Je ne peux pas sortir de la maison, tellement je suis assailli par les fans.“

Faouzi Benzarti est très élogieux sur le Maroc, son développement, son organisation.

Pourquoi le divorce. “Le Raja a reçu énormément d’avantages. Après le Mondialito, j’ai reçu une prime normale, le double de celle des joueurs. J’ai prévenu qu’à la fin de la saison, j’allais demander à renégocier le contrat. Mais le Raja a refusé. Nous nous quittons en bons termes. “

Pour la vidéo, le Maroc est surtout cité entre 2:20 et 11:00.