Le rapport 2014 du département d’Etat américain sur l‘industrie du sexe a consacré un chapitre aux milliers de Marocaines tombées dans les filets de réseaux de prostitution à l’étranger.

Selon ce rapport daté du 23 juin, le commerce des êtres humains en provenance du Maroc ne cesse de s’accroître d’année en année. Les femmes marocaines désirant s’expatrier en quête d’une vie meilleure tombent souvent sous la coupe de souteneurs qui en font des esclaves du sexe.

Alléchées par la promesse de contrat de travail, elles sont assujetties par des réseaux criminels qui restreignent leur liberté de mouvement par des violences morales et physiques.

Délestées de leurs papiers d’identité, elles sont prises en otage et contraintes de se livrer au plus vieux métier du monde. Parmi les quinze pays où elles sont répertoriées figurent les Emirats Arabes Unis, le Bahrein, le Liban, le Qatar mais aussi l’Italie, Chypre ou la Turquie. Outre l’Afrique, l’Europe ou le Golfe, elles sont présentes même dans des pays comme la Syrie ou la Libye qui sont pourtant ravagés par la guerre civile.

Le rapport américain conclut que le Maroc ne lutte pas sérieusement contre la traite des êtres humains alors que plusieurs milliers de jeunes Marocaines se livrent de gré ou de force à cette activité à l’étranger.