L’Argentine sauvée par Messi et l’ange Di Maria
A Rio, Argentins et Brésiliens manifestent pacifiquement leur rivalité sportive historique. Les Argentins ont envahi mardi soir l’espace du Fifa Fan Fest de Copacabana pour suivre la rencontre et soutenir leur Albiceleste.
L’Argentine sauvée par Messi et l’ange Di Maria
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Reda Skalli, envoyé spécial au Brésil
Le 2 juillet 2014 à 11h30
Modifié 2 juillet 2014 à 11h30A Rio, Argentins et Brésiliens manifestent pacifiquement leur rivalité sportive historique. Les Argentins ont envahi mardi soir l’espace du Fifa Fan Fest de Copacabana pour suivre la rencontre et soutenir leur Albiceleste.
L’angoisse, l’anxiété et le stress auront duré 119 minutes, soit le temps nécessaire à la bande à Leo pour forcer le coffre-fort suisse. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais, l’équipe helvète, comme toute équipe entrainée par Ottmar Hitzfeld, se replia en rangs serrés devant les buts de son gardien Benaglio qui a fait un match extraordinaire.
Les assauts des vaillants Argentins ont été incessants après la première demi-heure de jeu. Messi, Angel Ddi Maria et Higuain, bénéficiant du pressing de leur milieu de terrain, ont exercé une pression phénoménale sur la défense suisse. Mais le verrou suisse tenait bon et semblait leur permettre d’atteindre la séance fatidique des tirs au but.
Malgré l’hyperactivité offensive des Argentins, on pourra déplorer le manque de profondeur et de verticalité par moments au niveau de l’attaque albiceleste, mais cela est sans doute dû à l’absence pour blessure du Kun Aguero. Je me demande d’ailleurs si le replacement de Di Maria dans l’axe de la sélection argentine, comme le fit Ancelotti au Real Madrid cette saison, ne serait pas bénéfique pour disposer d’un véritable milieu relayeur et créatif qui permettrait de libérer les attaquants et leur donner plus de mobilité.
Il s’agit là de mon analyse a posteriori, mais pendant le match, les minutes passant, mes voisins Argentins et moi n’avions qu’une obsession en tête : Messi, prends la balle, va, cours, vole et marque-nous un but. Les vœux de toute une nation, et les miens par la même occasion, étaient exaucés à la 119ème minute. Messi prend alors la balle au milieu du terrain, place les buts en ligne de mire et détale, manquant de se faire faucher au passage par un garde suisse qui tentait sa dernière chance pour éviter qu’il n’atteigne le saint des saints.
Arrivé dans les 18 mètres, Messi a levé les yeux pour apercevoir l’ange Di Maria à sa droite. Il lui présenta le ballon en offrande et ce dernier n’a eu qu’à la placer au fond des buts pour envoyer toute un peuple au paradis.
C’est bien cela la magie du Mondial, et espérons pour les sympathiques Argentins que cela dure jusqu’au bout.
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Le 2 juillet 2014 à 11h30
Modifié 2 juillet 2014 à 11h30