Congrès. Driss contre Lachgar
Le week-end dernier, les congressistes de la Jeunesse USFP en sont arrivés aux mains et leur congrès a fini aux urgences. Et pourtant, seul un courant a participé à cette rencontre, celui des partisans de Driss Lachgar.
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Omar Radi
Le 7 juillet 2014 à 15h11
Modifié 7 juillet 2014 à 15h11Le week-end dernier, les congressistes de la Jeunesse USFP en sont arrivés aux mains et leur congrès a fini aux urgences. Et pourtant, seul un courant a participé à cette rencontre, celui des partisans de Driss Lachgar.
Cinq blessés dont quatre ont nécessité leur transfert à l’hôpital, tel est le lourd bilan du Congrès de la Jeunesse Ittihadia.
Ce dernier, tenu à Bouznika le week-end dernier, a vu ses participants recourir aux coups de poing et au gaz lacrymogène pour régler leurs différends.
Le plus curieux dans cette histoire, c’est que les partisans de Ahmed Zaidi, principal adversaire du leader de l’Union socialiste Driss Lachgar, avaient boycotté le congrès. Les jeunes soutiens de Lachgar ont donc été les seuls à disputer et mettre en place allègrement le nouveau Bureau national de la Chabiba.
Cependant, cette tâche si facile est devenue impossible au fur et à mesure que le courant des partisans de Driss Lachgar a enfanté d’autres sous-courants…
Un règlement de comptes ?
Plusieurs sources contactées par Médias 24 affirment que les participants au Congrès soutenaient deux membres du bureau politique actuel de l’USFP, dirigé par Driss Lachgar.
Le premier membre, Hasna Abou Zaid, députée à la première chambre avait voulu, selon nos sources, “mettre la main sur la Chabiba”, comme réponse à Driss Lachgar, à qui elle en veut de l’avoir empêchée de devenir chef du groupe parlementaire du parti de la rose après avoir annoncé sa désignation.
D’un autre côté, Soufiane Khairate, autre membre du Bureau politique qui, à en croire ses camarades, est parti au congrès pour s’assurer une base de soutien afin de contrebalancer les décisions du premier secrétaire.
Ce dernier a été soutenu par les congressistes venus des sections du nord, de la Chaouia Ouardigha et de Marrakech, et les congressistes du Sahara soutenaient leur élue Hasna Abou Zair.
Le combat autour du pouvoir sur la Chabiba n’a pu aboutir. En cause, la surenchère sur la question du Sahara et les échanges d’insultes qui ont primé et ont transformé le centre de la jeunesse et des sports de Bouznika en champ de bataille.
Le congrès a été reporté, et les hostilités se poursuivent entre les frères socialistes. Parmi ces derniers, très peu ont jugé important de lire les rapports moral et financier du mandat précédant, celui de Ali Yazghi.