TIC: le gouvernement appelé à améliorer les infrastructures publiques
Selon les dernières prévisions de IDC, les dépenses en services TIC au Maroc vont atteindre la marge de 550 millions de dollars d'ici la fin de 2018. Les grands chantiers menés par le secteur gouvernemental, banquier, des télécoms, des services publics et de l'énergie continueront de stimuler le marché.
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Le 11 juillet 2014 à 14h15
Modifié 11 juillet 2014 à 14h15Selon les dernières prévisions de IDC, les dépenses en services TIC au Maroc vont atteindre la marge de 550 millions de dollars d'ici la fin de 2018. Les grands chantiers menés par le secteur gouvernemental, banquier, des télécoms, des services publics et de l'énergie continueront de stimuler le marché.
La maturité croissante et le changement des dynamiques du marché sont deux consignes pour stimuler le marché des services informatiques au Maroc.
En effet, selon les résultats de l'étude sur les prévisions du marché marocain des services TIC 2013-2017, le marché des services informatiques du Maroc devrait enregistrer une croissance annuelle de 9,3% en 2014, avec un rythme plus soutenu de croissance annuel composé (TCAC) de 12% au cours des cinq prochaines années pour un total de 550.53 millions de dollars en 2018.
L'International Data Corporation s'attend à ce que les initiatives qui appuient l'alignement des services TIC avec les objectifs métiers continueront d'être un facteur déterminant dans l'orientation des dépenses en services informatiques au Maroc, en particulier parmi les entreprises du secteur des télécommunications hautement compétitifs et le secteur de la finance. Le gouvernement marocain, quant à lui, devrait poursuivre la mise à niveau des infrastructures publiques, et s'engage à continuer les initiatives e-gouvernement qui visent à améliorer la qualité des services publics.
Du point de vue de la demande, l'amélioration de l'infrastructure informatique actuelle sera prioritaire par rapport au développement de nouvelles infrastructures. Cela conduira à une croissante demande de la virtualisation, de la consolidation des infrastructures et des projets de modernisation des centres de données.
"De nombreuses organisations appartenant à des secteurs clés tels que le gouvernement, la santé, le transport et le secteur manufacturier continueront à moderniser leur infrastructure informatique et élargir leurs catalogues de services pour soutenir leurs opérations", explique Azzedine Kabli, analyste principal en services informatiques et logiciels chez IDC Maroc. et d'ajouter, "Nous nous attendons également à ce que le marché des services d'externalisation poursuivra sa croissance grâce à l'offre accrue des acteurs locaux, en particulier les opérateurs télécoms et les fournisseurs des services de centre de données qui apportent de plus en plus de capacité en ligne".
Le manque de la main-d'œuvre qualifiée
L'étude parle également d'une forte demande pour les services de continuité des opérations et reprise des activités après sinistre qui sont fortement demandés par le secteur financier. Néanmoins et malgré les perspectives positives, le marché des services IT marocain continuera à être confronter à des difficultés de taille telles que le manque de la main-d'œuvre qualifiée en technologie d'information, les cycles élongés des marchés publics, les suspensions/annulation budgétaires, et les différentes lacunes au niveau de la gestion des projets.
Actuellement, le marché marocain des TIC se développe à deux vitesses: des secteurs matures tels que les banques et les opérateurs télécom qui investissent dans des technologies de pointe, et d'autres vecteurs moins matures, mais qui se développent en termes d'infrastructure.
Les services projets continuent d'être le plus grand macro-marché en 2013, représentant près de la moitié de l'ensemble des dépenses en services informatiques. Cela a été largement tiré par les investissements dans l'intégration de systèmes et de conseil en réseau et des services d'intégration. Les services de l'installation, de soutien et de la formation ont représentés la deuxième plus grande part du marché des services informatiques en 2013, principalement grâce à la vente des équipements et les services d'installation.
Pour rappel, le rapport sur "les prévisions du marché marocain des services TIC 2013-2017 et le rapport 2012 des parts sociales des fournisseurs" est une étude exhaustive que IDC entreprend sur une base annuelle, en s'appuyant sur des entretiens avec des fournisseurs de services leaders dans le pays. Elle résume les principales constations par service et les investissements dans les segments verticaux et fournit aussi des prévisions pour les cinq prochaines années.
(Avec communiqué)