Le Maracaña, comme si vous y étiez...
"Ahurissant, beau, magnifique, sublime“, les superlatifs me manquent pour décrire l’un des plus beaux stades du monde, mieux l’un des monuments du Brésil. C’est plus impressionnant que le Christ Corcovado.
Le Maracaña, comme si vous y étiez...
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Nasreddine Nasri (envoyé spécial au Brésil)
Le 12 juillet 2014 à 12h23
Modifié 12 juillet 2014 à 12h23"Ahurissant, beau, magnifique, sublime“, les superlatifs me manquent pour décrire l’un des plus beaux stades du monde, mieux l’un des monuments du Brésil. C’est plus impressionnant que le Christ Corcovado.
J’ai eu la chance d’aller quatre fois dans ce stade mythique pendant la coupe du monde et je peux vous dire qu’à chaque fois, on se sent comme un gamin de huit ans qui arrive pour la première fois à Disneyland.
En termes de logistique, il fait savoir que le transport en métro est gratuit pour les spectateurs qui détiennent leur billet.
On ne peut pas y accéder en taxi par mesure de sécurité, je vous parle en connaissance de cause je me suis aventuré à prendre un taxi la première fois...
Une fois arrivé, on sent que c’est un stade moderne géré par des professionnels. En moins de dix minutes, après quelques contrôles de sécurité, on arrive dans l’arène qu’on prend d’abord pour un mirage.
Ce qui m’a impressionné pour Argentine - Bosnie, c’est le public argentin qui n’arrête pas de chanter pendant 90 minutes. Comme un seul homme il se tait et se lève uniquement lorsque Messi touche la balle. C’est vraiment incroyable. Pour moi, c’est la meilleure ‘’Torcida’’ (fans) que j’ai pu croiser ici à au Brésil.
Pour Espagne Chili, j’ai appris qu’il y avait une tradition au Maracaña, c’est que les supporters échangent leurs maillots à la fin du match, je ne l’ai pas fait pour mon maillot de la France acheté à 120 € mais je vous avoue que j’ai échangé un maillot du WAC acheté au Maroc à 10 € contre le maillot du Chili, ne m’en voulez pas ...
Pour Belgique Russie, j’ai vu la différence entre le public européen et sud-américain, tous les supportes belges avaient soit la perruque de Fellaini soit le maillot de Hazard. Mais l’ambiance est absolument incomparable avec la tornade argentine ou le volcan chilien.
Pour France Équateur, ce qui m’a ému, c’est le public français qui, au milieu du match, s’est levé et a chanté la marseillaise comme un seul homme. Bravo les bleus.
Expérience unique, dans le marketing aussi. Lorsque vous achetez une boisson à la mi-temps, vous la buvez dans des gobelets Maracaña portant le nom du match auquel vous assistez. A garder pour la prochaine.
Par contre, vous avez dû entendre parler de l’escalier de la mort qui mène du stade au métro.Les travaux ne sont pas entièrement finis, et quand vous avez cinq mille personnes dessus en même temps, âmes sensibles s’abstenir. Je peux vous dire que j’ai senti les escaliers trembler et que j’ai eu une sacrée frousse. Mais, honnêtement, c’est le seul endroit du stade où les travaux n’ont pas été complètement finalisés, pour le reste c’est un bijou...
Les Brésiliens ont certes perdu leur football en demi finales, mais sachez qu’ils ont gagné un temple du football mondial....