Etats-Unis: enquête sur Goldman Sachs pour ses liens avec Kadhafi, des investissements au Maroc pointés du doigt
Les autorités américaines enquêtent sur les moyens que la banque Goldman Sachs aurait utilisés pour s'attirer les faveurs du fonds souverain libyen sous le règne de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi. L’enquête porte également sur des investissements réalisés au Maroc, aux frais de la banque américaine.
Etats-Unis: enquête sur Goldman Sachs pour ses liens avec Kadhafi, des investissements au Maroc pointés du doigt
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admin
Le 19 septembre 2014 à 12h49
Modifié 19 septembre 2014 à 12h49Les autorités américaines enquêtent sur les moyens que la banque Goldman Sachs aurait utilisés pour s'attirer les faveurs du fonds souverain libyen sous le règne de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi. L’enquête porte également sur des investissements réalisés au Maroc, aux frais de la banque américaine.
Des informations révélées par la Wall Street Journal, dans son édition du 19 septembre, présentent les investigations, menées par le gendarme boursier américain (SEC). Ces dernières portent principalement sur un stage que la banque avait décidé d'accorder en 2008 au frère de Mustafa Zarti, un ex-dignitaire du régime qui était alors le chef adjoint du Fonds souverain libyen, assure le quotidien des affaires.
Cette décision avait été prise alors que Goldman Sachs était engagée dans des opérations avec le Fonds libyen à hauteur de 1 milliard de dollars mais à un moment où les relations entre les deux partenaires "commençaient à se détériorer", affirme le Wall Street Journal. Les enquêteurs cherchent à savoir si le stage a été accordé en l'échange de contreparties et pourquoi son bénéficiaire, Hatem Zarti, a été autorisé à rester dans la banque pendant un an, soit "bien après la fin de son stage", assure le journal qui dit s'appuyer sur une source proche du dossier.
Interrogé par le quotidien, un porte-parole de la banque a démenti tout lien entre ce stage et le Fonds libyen. Selon le Wall Street Journal, la SEC passe également au crible des voyages que des responsables des investissements libyens auraient effectués à Londres et au Maroc aux frais de Goldman Sachs. Aux termes de la législation en vigueur aux Etats-Unis, les entreprises américaines ne sont pas autorisées à offrir de l'argent ou des objets de valeur à des responsables étrangers afin de décrocher des contrats.
(Avec AFP)
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