1er mai. Benkirane annonce une revalorisation des allocations familiales
Les deux rassemblements qui ont suscité le plus d’intérêt en ce 1er mai furent ceux du PJD et du PAM. Chacun de ces deux partis à travers son syndicat : l’UNTM pour le PJD et l’ODT pour le PAM.
1er mai. Benkirane annonce une revalorisation des allocations familiales
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R. B.
Le 1 mai 2016 à 14h23
Modifié 11 avril 2021 à 2h38Les deux rassemblements qui ont suscité le plus d’intérêt en ce 1er mai furent ceux du PJD et du PAM. Chacun de ces deux partis à travers son syndicat : l’UNTM pour le PJD et l’ODT pour le PAM.
Le rassemblement du PJD fut celui qui a attiré le plus d’attention, pour une raison simple: le chef du gouvernement a annoncé quelques mesures en faveur des salariés, négociées à l’occasion du dialogue social.
Cette annonce n’a pas été précise. Benkirane n’a pas communiqué la date d’entrée en vigueur des revalorisations qu’il a évoquées. Il n’a même pas spécifié s’il s’agit de décisions définitives. Il s’est contenté de préciser que voilà ses réponses aux syndicats. Ils ont demandé tant et j’ai répondu ceci. Cela donne cela:
-300 DH d’allocations familiales par enfant, sans limitation du nombre d’enfants. Il a dit qu’il fallait s’arrêter à six enfants, sans que l’on sache si c’est une décision ou un conseil. Cette hausse des allocations familiales concernera également le secteur privé selon nos sources, le gouvernement présidant la CNSS et comptant étendre cette mesure à tous les affiliés.
-1.000 DH de prime de naissance.
-extension de la couverture santé aux parents.
-relèvement de la pension de retraite minimale, qui passera de 1.000 DH à 1.500 DH mensuels.
L’on sait qu’une nouvelle réunion du dialogue social aura lieu mercredi avec le Chef du gouvernement, les dirigeants des syndicats et le patronat.
Le défilé de l’UNTM a réuni environ 2.000 personnes. Il y avait une bonne organisation et le meeting fut moins tiède que celui de l’année dernière. Benkirane qui semblait en grande forme a également évoqué les élections du 7 octobre, dans le même sens que d'habitude: la lutte pour la démocratie, contre la domination (ou l'inféodation comme dit le PPS).
Il s'est adressé aux agents d'autorité et notamment aux caïds, évoquant les affaires du caïd de Deroua et l'immolation de "Mmi Fatiha" à Kénitra. "Nous sommes contre l'immolation, mais nous sommes aussi contre la hogra. Pourquoi se serait-elle immolée si elle avait été correctement traitée? Il faut appliquer la loi, mais il faut aussi traiter correctement les gens".
Benkirane passe au cas du fameux caïd de Deroua, accusé de chantage à l'égard d'une femme mariée: "je suis indigné de voir qu'il est poursuivi en état de liberté alors que son mari est en prison. Pourtant, c'est lui qui a été arrêté dans la chambre à coucher d'une dame mariée".
Sur le plan politique, la cible principale fut comme toujours, Ilyas El Omari. En réponse à ce dernier, Benkirane a affirmé: "Nous sommes des musulmans, pas des islamistes". Pour lui, El Omari ne sera jamais un leader politique des Marocains.
Le défilé de l'UNTM et le discours de Benkirane (à partir de 46')