Sarkozy: A l'exception du Maroc, il y a une déstabilisation quasi-complète...
Dans un discours prononcé ce mardi 10 mai à Paris, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a alerté sur la situation au sud de la Méditerranée et sur la menace jihadiste.
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Jamal Amiar
Le 10 mai 2016 à 15h40
Modifié le 11 avril 2021 à 2h38Dans un discours prononcé ce mardi 10 mai à Paris, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a alerté sur la situation au sud de la Méditerranée et sur la menace jihadiste.
S’exprimant à la clôture d’une journée d’étude sur la défense, organisée par le parti Les Républicains, Sarkozy a indiqué qu'"aux portes de l'Europe, nous avons une déstabilisation quasi-complète de tout le sud de la Méditerranée. Mis à part le Maroc, où nous pouvons nous appuyer sur un grand roi, quand nous regardons la situation, pas seulement du Maghreb, mais aussi du Machrek, nous ne voyons que destruction. C’est la Syrie rayée de la carte comme pays et la déstabilisation de la Libye."
Sarkozy a évoqué la Tunisie et la faiblesse des appuis qui lui sont apportés, en rappelant "cette Tunisie si proche de nous, 780 km de distance entre Tunis et Nice, qui est dans une situation qui devrait nécessiter un effort sans précédent, parce que la sécurité en Tunisie, c’est la sécurité en France."
Enchaînant sur l’Algérie, Sarkozy s’est voulu prudent, mais ferme: "Je ne dirai rien de nos amis Algériens, a-t-il lancé, parce que je sais que le sujet est sensible, mais c’est un sujet et j’opposerai un démenti formel à tous ceux qui viendraient me dire qu’il n’y a pas de questions qui se posent. Surtout avec l’effondrement du prix des matières premières et la dépendance de ce grand pays aux énergies fossiles."
"Etranglement stratégique"
"Pour simplifier les choses, je dirai que nous sommes confrontés en Europe à un étranglement stratégique, à la façon du supplice inca", a conclu Sarkozy dans ce passage de son discours consacré à la situation au sud de la Méditerranée.
Il y a quelques mois à Doha, Nicolas Sarkozy avait tenu une analyse similaire sur la situation au Maghreb, suscitant des réactions virulentes à Alger.
Ce mardi 10 mai, la presse algérienne a réagi rapidement et avec virulence. Annahar parle de "Sarkozy hanté par l’Algérie". Le site reproduit un photomontage où Sarkozy est habillé d’un selham, burnous traditionnel marocain. Le journal écrit: "Encore une fois, le président du parti Les Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, parle de l’Algérie pour en dire du mal et encense le Maroc, qui lui paye ses séjours au soleil de Marrakech."
Le journal Tout sur l'Algérie (TSA) de son côté, titre: "Nicolas Sarkozy encense le Maroc, fait part de ses inquiétudes sur l’Algérie".
Fin mars et début avril, des visites du chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault d’abord puis du Premier ministre Manuel Valls ensuite avaient connu des cours agités.
Durant ces deux mois également, Rabat et Alger se sont longuement affrontés de manière indirecte dans les couloirs des Nations-Unies et d’autres espaces diplomatiques, sur la gestion par Ban Ki-moon du dossier du Sahara.
Ci-dessous, une partie de l'intervention de Nicolas Sarkozy (voir à partir de la 29e minute). La totalité des débats est visible ici.
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Jamal Amiar
Le 10 mai 2016 à 15h40
Modifié 11 avril 2021 à 2h38