Hakim Marrakchi: “L'adhésion à la CEDEAO est d'une logique parfaite”
La demande marocaine d’adhérer à la CEDEAO, exprimée vendredi 24 février, est accueillie avec intérêt et un certain enthousiasme dans les milieux d’affaires, constate Médias24.
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R. B.
Le 26 février 2017 à 9h43
Modifié 26 février 2017 à 9h43La demande marocaine d’adhérer à la CEDEAO, exprimée vendredi 24 février, est accueillie avec intérêt et un certain enthousiasme dans les milieux d’affaires, constate Médias24.
Contacté par nos soins, Hakim Marrakchi vice-président de la CGEM et président de sa commission internationale, estime que “culturellement, cultuellement, historiquement et stratégiquement“, cette adhésion est d’une “logique parfaite“.
M. Marrakchi fait un parallèle avec le flanc oriental de l’Afrique et la Comesa. Ce Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe va de l’Egypte au nord jusqu’au Botswana et Madagascar au sud.
Dans le cas de la CEDEAO, le Maroc après son admission serait la deuxième économie de cet ensemble, après le Nigéria et ils occuperaient tous les deux les extrémités nord et sud.
Placé au nord, le Maroc occuperait une position stratégique qui en ferait un point de passage obligé notamment dans une optique verticale Europe-Afrique subsaharienne.
L’UE reste le principal partenaire du Maroc, rappelle M. Marrakchi, marché qui représente 60% de nos échanges. De l’autre côté, le Royaume est certes le deuxième investisseur en Afrique occidentale, mais ce marché représente moins de 1 milliard de dollars d’échanges commerciaux par an, moins de 4% des exportations marocaines et moins de 2% des échanges globaux.
Sur le plan géostratégique, le choix est donc très judicieux. Il provoquera un début de rééquilibrage en faveur de l’Afrique occidentale.
Pour M. Marrakchi, il faut trouver les convergences entre l’ancrage à l’Europe et les accords qui nous lient, d’un côté; et le système de la CEDEAO qui est très intégré et devrait l’être davantage à l’avenir.
La question des convergences réglementaires entre les deux systèmes se posera donc et le Maroc aura intérêt à trouver les points de cohérence.
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