Banque participative: Les premiers détails de l’offre BMCI

La fenêtre participative de la BMCI portera le même label que celui utilisé par sa maison mère, BNP Paribas, pour ses activités de banque participative dans le monde. Une quinzaine d'agences à travers le Royaume commercialiseront l'offre.

Banque participative: Les premiers détails de l’offre BMCI

Le 20 mars 2017 à 17h18

Modifié 20 mars 2017 à 17h18

La fenêtre participative de la BMCI portera le même label que celui utilisé par sa maison mère, BNP Paribas, pour ses activités de banque participative dans le monde. Une quinzaine d'agences à travers le Royaume commercialiseront l'offre.

C’est au troisième trimestre de l’année en cours que la BMCI lancera sa fenêtre de banque participative, apprenons-nous ce lundi 20 mars auprès de Rachid Marrakchi, directeur général de la banque. Elle sera lancée sous le label "Najmah", déjà utilisé par la banque française BNP Paribas, maison mère de la BMCI, dans ses activités de banque participative au Moyen-Orient et en Asie.

A vrai dire, le démarrage du projet reste tributaire de quelques prérequis encore en suspens. Il s’agit principalement des circulaires réglementaires portant sur des éléments comme la gestion de la liquidité, la solvabilité et les fonds propres, ainsi que les circulaires Takaful de l’Autorité de contrôle des assurances et de prévoyance sociale (l'ACAPS) pour validation du Conseil supérieur des Oulémas.

M. Marrakchi, qui s’exprimait lors d’une conférence de présentation des résultats 2016 de la banque, nous informe également qu’une quinzaine d’agences, réparties sur l’ensemble du territoire national, ont été choisies pour commercialiser les nouveaux produits bancaires participatifs: "L’aménagement des agences choisies est en cours. Le choix s’est fait selon nos enquêtes internes", explique-t-il.

Par ailleurs, notre interlocuteur affirme que l’offre de la nouvelle fenêtre participative couvrira l’essentiel des besoins des clients, à savoir des produits de banque au quotidien et des produits de financement, sans pour autant livrer plus détails.

Le contrôle fiscal plombe le résultat

Le groupe BMCI a réalisé, à fin 2016, un produit net bancaire consolidé de 3,1 MMDH. Il est en baisse de 4,5% par rapport à fin 2015. Un recul que le top management de la filiale de BNP Paribas attribue à la baisse de la marge d’intérêts consolidée (-4,6%) et du résultat des opérations de marché (-15,8%).

"Nous sommes dans un environnement de taux bas", regrette Laurent Dupuch, président du directoire de la BMCI.  

En dépit de cette régression des taux, le groupe est arrivé à assurer un bon développement commercial et donc une bonne progression de ses encours. Ses crédits à la clientèle ont atteint 49,9 MMDH en décembre 2016 contre 48,6 MMDH une année auparavant, soit une progression de 2,7%.

BMCI note également que la nouvelle production des crédits amortissables pour l’année 2016 a enregistré une envolée de 28%,  par rapport à l’année 2015. Les progressions sont surtout notables au niveau des crédits à l’équipement (+58%), du leasing (+7%) et des crédits à la consommation (+20%), en ligne avec le plan stratégique de la BMCI qui vise à hisser sa participation dans le financement de l’économie mais également dans l’accompagnement des ménages.

D’une autre part, les dépôts de la clientèle consolidés ont enregistré une légère hausse de 0,3%, pour atteindre 42,2 MMDH à fin décembre 2016.

Par ailleurs, le groupe a achevé l’année sur un résultat net part du groupe de 431 MDH, en recul de 13,8%, alors que le résultat net consolidé avant impôts est de 897 MDH, en progression de 10,5%. La charge fiscale est donc particulièrement élevée à cause du dénouement du contrôle fiscal portant sur les exercices 2012 à 2015 inclus.

Le management refuse de livrer le montant exact auquel a abouti le contrôle, mais livre quand même une explication: "Nous sommes arrivés à un arrangement à l’amiable avec l’administration fiscale, et vous pouvez vous référer à l'attestation des commissaires aux comptes qui stipule que les provisions inscrites en 2016 couvrent largement la charge du contrôle fiscal", explique Ikram Erryahi, directeur financier du groupe.

Cette attestation stipule que "le contrôle fiscal thématique portant sur les exercices 2012 à 2015 inclus, couvrant l’Impôt sur les Sociétés au titre des provisions, l’Impôt sur le Revenu et la Taxe sur la Valeur Ajoutée, a connu un dénouement en date du 8 mars 2017 sans impact significatif sur les comptes de la Banque eu égard aux provisions constituées au 31 décembre 2016".

En outre, le groupe est parvenu à baisser son coût du risque de 30,5% en 2016, pour le situer à 584 MDH. Son taux de couverture s’élève à 74%.

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