Irrigation: La modernisation collective des réseaux dépassera 120.000 ha en 2018
Elément-clé du Programme national d’économie en eau d’irrigation (PNEEI), les reconversions collectives tendent, dans le cadre du PMV, vers un objectif de 220 000 ha à l’horizon 2020. Elles s’appuient sur la modernisation des réseaux collectifs d’irrigation afin de répondre aux exigences de l’agriculture moderne.
Irrigation: La modernisation collective des réseaux dépassera 120.000 ha en 2018
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Zakaria Boulahya
Le 19 avril 2018 à 19h25
Modifié 19 avril 2018 à 19h25Elément-clé du Programme national d’économie en eau d’irrigation (PNEEI), les reconversions collectives tendent, dans le cadre du PMV, vers un objectif de 220 000 ha à l’horizon 2020. Elles s’appuient sur la modernisation des réseaux collectifs d’irrigation afin de répondre aux exigences de l’agriculture moderne.
C’est donc environ 60% de l’objectif PMV qui a été atteint cette année, avec la modernisation collective des réseaux d’irrigation sur plus de 120.000 ha, au niveau des périmètres irrigués du Loukkos, du Gharb, de Doukkala, de Tadla, du Haouz et de Souss Massa.
Bénéficiant essentiellement aux petits agriculteurs, ce processus de modernisation des techniques d’irrigation revêt une importance stratégique pour l’agriculture nationale.
Une simple comparaison pour s’en convaincre. La demande en eau d’irrigation est évaluée à 12 milliards de mètres-cube par an. Alors que les 140 grands barrages du Royaume totalisent une capacité globale de près de 17 MM de mètres-cube. Pourtant, la disponibilité et la gestion efficiente des ressources hydriques demeurent les principales entraves au développement d’une agriculture moderne.
En effet, le retard accumulé en matière d’aménagement hydro-agricole conduit à une sous-valorisation de 1,2 MM de mètres-cube d’eau. Avec pour conséquence un manque à gagner en termes de rendement des cultures, et surtout, selon les estimations de la Direction de l’Irrigation, une perte sèche de valeur ajoutée agricole de près de 2,3 MMDH par an !
C’est dans ce contexte que le Programme national d’économie en eau d’irrigation (PNEEI) -doté d’un budget de 37 MM DH- œuvre à la modernisation des équipements et réseaux collectifs d’irrigation, ainsi qu’à la démocratisation de l’irrigation localisée, notamment à travers l’accompagnement des agriculteurs et l’octroi d’incitations financières via le Fonds de développement agricole.
A titre d’exemple, le périmètre irrigué du Tadla a bénéficié d’un projet de modernisation collective pour la reconversion à l’irrigation. Et l’on peut d’ores et déjà quantifier les premières retombées de ce processus:
-Des économies d’eau d’irrigation de l’ordre de 30 à 40%
-Une amélioration des rendements agricoles de l’ordre de 40 % en moyenne
-Une diversification vers des cultures à plus forte valeur ajoutée
-La valeur locative des terrains s’est appréciée de plus de 40 %