La campagne d’arrachage de la betterave 2018 a démarré, le vendredi 20 avril, sous de bons auspices dans la région Doukkala-Abda, à la faveur d’un taux d’exécution de 100% en termes de superficie programmée (16.500 ha) et d’utilisation de la mono-germe.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur général adjoint en charge de la sucrerie des Doukkala, Abdeljaouad Slaoui a indiqué dans une déclaration à la MAP que "L’état végétatif marqué par l’absence de tout signe de maladie est de bon augure".

La capacité de traitement de la sucrerie de Sidi Bennour est de l’ordre de 15.000 tonnes par jour, extensible jusqu’à 18.000 pendant le pic de la transformation, a-t-il relaté, précisant que cette unité s’attend à recevoir 1,5 millions de tonnes de betterave assurées par quelques 14.000 agriculteurs et 400 véhicules de transport agrées. La cueillette prévue équivaut à près de 120 jours de traitement pour l’usine et quelque 100.000 jours de travail (170 emplois permanents et 400 occasionnels).

La mécanisation de la betterave sucrière dans la région est en voie de développement et le degré de son développement a atteint 80%.

"Les producteurs ayant adhéré à ce processus sont de plus en plus conscients de la plus-value de la mécanisation, de l’étude de la culture de la betterave sucrière, de la préparation des sols et de l’utilisation des techniques de récolte modernes", s’est-il réjoui.

L’actuelle campagne a bénéficié depuis le mois de décembre 2017 de conditions climatiques nettement favorables. A titre d’exemple, la réserve d'eau au niveau du complexe Massira-Hansali, qui a enregistré à fin février une baisse significative de 49% sur une année, s’est beaucoup améliorée depuis, grâce aux dernières précipitations qui étaient très importantes.

(Avec MAP)