L'Office des changes vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs à fin septembre. Il en ressort une aggravation du déficit commercial du Maroc de 11,5 MMDH ou 8,2% en glissement annuel, pour s'établir à 152,2 MMDH.

Cette dégradation s'est produite malgré l'amélioration de près de 20 MMDH (+11%) des exportations qui s'élèvent à 201,5 MMDH au titre des neuf premiers mois de l'année.

Une performance due à l'automobile (+14,6% ou 6,2 MMDH), aux phosphates (+16,6% ou 5,4 MMDH), à l'agriculture et agroalimentaire (+ 6,2% ou 2,4 MMDH), à l'aéronautique (+14,2% ou 1,2 MMDH) et au textile et cuir (+5% ou 1,4 MMDH).

En fait, les importations ont également progressé significativement : +9,7% ou +31,4 MMDH, s'établissant à 353,8 MMDH.

En cause, la facture énergétique a fortement augmenté (+19,4% ou 9,8 MMDH), les biens d'équipement (+10,3% ou 8,1 MMDH), les produits finis de consommation (+7,1% ou 5,3 MMDH), les produits bruts (+19,1% ou 2,9 MMDH) et les produits bruts (+8,5% ou 2,7 MMDH).

Les recettes de voyages, les transferts de MRE et les investissements directs étrangers, qui permettaient d'atténuer le déficit commercial par le passé, ont une contribution négative cette année.

Les recettes MRE font du surplace (-0,2% ou -95 MDH), à 49,7 MMDH.

Les recettes nettes de voyages ont reculé de 3,8% ou 1,6 MMDH pour s'établir à 40,2 MMDH. La baisse des recettes de 1,1% a été accentuée par la hausse des dépenses (voyage des marocains à l'étranger) de 7,3%, à 14,5 MMDH.

Enfin, les recettes d'IDE se sont redressées de 7,4%, à 27,4 MMDH, mais les dépenses se sont envolées de 42,6%, à 8,4 MMDH. D'où un flux d'IDE en recul de 3,2%, à 18,9 MMDH.