“Flana”: une application mobile pour faire face aux violences à l'égard des femmes
"Flana" est une application mobile dont le but est de diagnostiquer les types de violences domestiques subies par les femmes au Maroc. Elle s'adresse particulièrement aux femmes analphabètes et à faibles revenus.
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admin
Le 19 décembre 2018 à 13h25
Modifié 11 avril 2021 à 2h50"Flana" est une application mobile dont le but est de diagnostiquer les types de violences domestiques subies par les femmes au Maroc. Elle s'adresse particulièrement aux femmes analphabètes et à faibles revenus.
Se servir de la réalité virtuelle pour supporter les victimes de la violence domestique.
Le collectif "Ta7rir" s'apprête à lancer "Flana", une application qui est en phase de test en vue de son lancement prochain. Elle a pour finalité de lutter contre la violence faite aux femmes au Maroc.
L'application peut être téléchargée en tant que jeu Android à utiliser avec le périphérique de réalité virtuelle.
Cent femmes victimes de violences seront soutenues dans cette étape de test, dont 10 analphabètes.
Une fois lancée, le but est de soutenir 1.000 femmes, y compris dans quatre zones rurales.
"Flana", mot de la darija employé au féminin et qui signifie "personne", diagnostique les types de violence domestiques que subit la femme. L'application pose 30 questions à ses utilisatrices qui devraient répondre aux interrogations en hochant la tête du haut en bas pour exprimer le "oui", et de droite à gauche pour dénoter le "non".
"A travers ses réponses, l'application identifie le type de violence que ces femmes supportent, détermine les textes juridiques qui encadrent leurs cas et les institutions et organisations auxquelles ces victimes peuvent avoir recours pour sortir de leurs situations", explique Karim El Hamri, fondateur du collectif "Ta7rir", à Medias24.
Sur leur page Facebook, "Ta7rir" a publié une vidéo explicative de ce nouveau concept.
Pour Karim El Hamri, le nombre de plaintes déposées quotidiennement par des femmes auprès des ONG pour maltraitance et abus sexuels est important. "Les ONG ne peuvent pas traiter finement les cas de violences qu'elles reçoivent chaque jour. Notre initiative répond à cette faille, elle traite chaque cas isolément et d'une manière précise", souligne notre interlocuteur.