Gilets jaunes: la France sous pression après un week-end calamiteux
Sous le feu des critiques de l'opposition, la France se voit contrainte d'annoncer des nouvelles mesures sécuritaires d'ampleur lundi 18 mars pour pallier les "dysfonctionnements" apparus lors du saccage, samedi 16 mars, des Champs-Elysées qui a relancé la crise des "gilets jaunes".
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Le 18 mars 2019 à 12h58
Modifié 10 avril 2021 à 20h50Sous le feu des critiques de l'opposition, la France se voit contrainte d'annoncer des nouvelles mesures sécuritaires d'ampleur lundi 18 mars pour pallier les "dysfonctionnements" apparus lors du saccage, samedi 16 mars, des Champs-Elysées qui a relancé la crise des "gilets jaunes".
Le Premier ministre Edouard Philippe sera à l'Elysée ce lundi avec le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d'Etat Laurent Nuñes, ainsi que la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
Il fera "ses propositions d'adaptation au président pour renforcer la doctrine d'emploi des forces de l'ordre" et "s'assurer à tout moment de la fermeté de son exécution", a indiqué Matignon, évoquant une réponse rapide.
Matignon a reconnu des "dysfonctionnements" du dispositif de sécurité face à une flambée de violence qui renvoie à un niveau de tension connu en décembre, avec le saccage de l'Arc de Triomphe, alors que le mouvement des "gilets jaunes", lancé il y a quatre mois, semblait marquer le pas dans la rue.
Christophe Castaner et son homologue pour l'Economie Bruno Le Maire devront s'expliquer mardi 19 mars devant les commissions des Lois et des affaires économiques du Sénat sur ces violences et leurs conséquences économiques. M. Le Maire recevra lundi à Bercy des représentants des secteurs d'activités touchés (commerçants, assurances, hôtellerie).
Interrogé sur une éventuelle interdiction de manifester sur les Champs-Elysées ou la possibilité de rétablir l'état d'urgence, Philippe Bas, le président (LR) de la commission des Lois du Sénat, a répondu: "aucune hypothèse ne peut être écartée".
Il faut "interdire les manifestations" de "gilets jaunes" dans toute la France pour éviter de nouvelles flambées de violence, a estimé Frédéric Péchenard, vice-président (LR) de la région francilienne en charge de la sécurité.
Les violences font leur retour au premier plan en France alors que le gouvernement espérait sortir de la crise avec le grand débat national pour lequel le président n'a pas hésité à mouiller la chemise, enchaînant débats-marathons avec élus et citoyens.
Lundi soir, M. Macron devait dans ce cadre échanger avec une soixantaine d'intellectuels à l'Elysée.
L'exécutif vante une "réussite" pour le gouvernement, avec plus de 10.300 réunions locales et de 1,4 million de contributions sur le site dédié.
Il s'est donné jusqu'à la mi-avril pour décider ce qu'il compte faire des très nombreuses propositions qui ont émergé. Mais le gouvernement devra "accélérer certainement la réponse", a avancé sur BFMTV Nadia Bellaoui, l'un des cinq garants du grand débat.
(Avec AFP)
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