Un journal suisse décrit la dégradation de la santé de Bouteflika
Des révélations publiées par le journal suisse La Tribune de Genève permettent de déduire que Abdelaziz Bouteflika n’exerce plus le pouvoir en Algérie, en raison de son état de santé fortement dégradé.
Un journal suisse décrit la dégradation de la santé de Bouteflika
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Naceureddine Elafrite
Le 21 mars 2019 à 15h57
Modifié 11 avril 2021 à 2h41Des révélations publiées par le journal suisse La Tribune de Genève permettent de déduire que Abdelaziz Bouteflika n’exerce plus le pouvoir en Algérie, en raison de son état de santé fortement dégradé.
Le journal publie des révélations au sujet de l’état de santé de Bouteflika, de son séjour dans un hôpital de Genève et raconte minute par minute son retour à Alger [accès payant].
Le journal révèle qu’en trois ans, la santé de Bouteflika s’est fortement dégradée. Il était dans “un état de fragilité permettant une vie à peu près normale“. Maintenant, son état est “précaire“, il “nécessite des soins constants et se trouve “sous menace vitale permanente en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques. A cet égard, le journal cite le risque de “fausses routes“, les aliments ingurgités pouvant se retrouver dans les bronches, au lieu de l’œsophage, ce qui outre le caractère incommodant, constitue un risque d’infection grave vu son âge. A cela, il faut ajouter l’aphasie.
Un médecin algérien cité par le journal, pointe des “troubles intellectuels, aphasiques et articulatoires“ et estime que Bouteflika ne peut pas exercer ses fonctions de Chef de l’Etat.
Le journal décrit dans un second article, le voyage du retour. Il cite le fauteuil électrique muni d’appareils médicaux dont un défibrillateur. Le président est “à peine conscient, sous assistance respiratoire“, sa “tête tombant sur son épaule, une infirmière l’aide à respirer.
Si ces révélations assez douloureuses à lire sont exactes, il est clair que Bouteflika ne gouverne pas et ne prend pas toutes les décisions. Et que les personnes qui le maintiennent dans ce rôle font preuve d'une certaine cruauté et portent atteinte à sa dignité.
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