Les étudiants en médecine boycotteront les examens de rattrapage
Malgré la menace du gouvernement, les étudiants en médecine maintiennent leur mouvement de boycott des examens semestriels et de la session de rattrapage. Ils s'attachent à "l'indépendance" de leur mouvement et appellent le gouvernement à un dialogue "sérieux".
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Y. J.
Le 16 juin 2019 à 8h45
Modifié 11 avril 2021 à 2h42Malgré la menace du gouvernement, les étudiants en médecine maintiennent leur mouvement de boycott des examens semestriels et de la session de rattrapage. Ils s'attachent à "l'indépendance" de leur mouvement et appellent le gouvernement à un dialogue "sérieux".
Dans un communiqué publié samedi 15 juin dans la soirée, la Commission nationale des étudiants en médecine appelle le gouvernement à "respecter les conventions nationales et internationales relatives au droit à l'expression et à la protestation, au lieu de mener une politique de menace et d'oppression".
"La Commission nationale est un organe indépendant, dont les décisions émanent des assemblées générales des étudiants à travers un processus de discussion démocratique", peut-on lire dans le communiqué, en réponse à la dernière sortie du gouvernement sur l'implication d'Al Adl Wa L'Ihsane dans le mouvement de boycott des examens.
Exprimant son "soutien sans faille aux étudiants menacés d'expulsion des cités universitaires ainsi qu'aux professeurs suspendus", la Commission nationale se dit "prête à mener toutes les procédures légales nécessaires".
Par ailleurs, les étudiants de 7e année ont encore décidé de boycotter les stages et les examens cliniques à partir de 17 juin.
Les représentants des étudiants organisent une conférence de presse lundi 17 juin à Rabat et lancent une campagne de communication pour éclaircir leur dossier et répondre aux "différentes allégations lancées à ce sujet".
Ils s'apprêtent, par ailleurs, à adresser une lettre au ministère chargé des droits de l'Homme et appellent le ministère de l'Education nationale à répondre à leur demande de dialogue déposée depuis le 27 mai dernier.
Rappelons que le gouvernement a refusé de déclarer une année blanche et s'attache à la poursuite des examens dans les facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie. Il menace étudiants de redoublement ou d'expulsion. Une décision qui menace l'avenir de 18.000 étudiants ayant boycotté les examens.
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