Une cellule de crise pour les Marocains à Hong Kong
En raison de la situation actuelle à Hong Kong, le ministère des Affaires étrangères annonce la mise en place d'une cellule de crise, au niveau de la direction des Affaires consulaires et sociales, pour communiquer avec les Marocains résidant dans la ville et leurs proches.
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k. kh.
Le 14 novembre 2019 à 8h20
Modifié 11 avril 2021 à 2h43En raison de la situation actuelle à Hong Kong, le ministère des Affaires étrangères annonce la mise en place d'une cellule de crise, au niveau de la direction des Affaires consulaires et sociales, pour communiquer avec les Marocains résidant dans la ville et leurs proches.
Dans un tweet, le ministère des AE a annoncé, mercredi 13 novembre, que la communauté marocaine à Hong Kong peut contacter la cellule de crise sur le +212.661.33.68.54 ou le +86.156.5219.8381 en cas d'urgence.
١.على اثر الأحداث التي تعرفها مدينة #هونغ_كونغ، تعلن وزارة الشؤون الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج عن إحداث خلية أزمة على مستوى مديرية الشؤون القنصلية والاجتماعية للتواصل مع الجالية المغربية بهونغ كونغ وأفراد عائلاتهم. pic.twitter.com/acKtre4GsQ
— Maroc Diplomatie (@MarocDiplomatie) 13 novembre 2019
Hong Kong demeure paralysée ce jeudi, pour le quatrième jour consécutif, par des manifestants pro-démocratie, accusés d'avoir tiré des flèches sur la police, tout en bloquant des routes et en perturbant la circulation des transports en commun.
Après plus de cinq mois de manifestations, le mouvement de protestation dans l'ex-colonie britannique a adopté cette semaine une nouvelle tactique, dite de "l'éclosion généralisée".
Elle consiste à multiplier les actions de faible envergure, menées par des petits groupes, essentiellement des étudiants, pour éprouver au maximum les capacités de la police.
Jeudi matin, des axes routiers vitaux pour la ville étaient obstrués par des barricades faites de bambous, de briques et d'un empilement d'objets divers.
Un des trois tunnels routiers, permettant de traverser le port de Hong Kong, était fermé à la circulation, tout comme nombre de stations de métros et de lignes de bus, entraînant une paralysie presque totale de la ville de 7,5 millions d'habitants.
Les écoles et les universités sont restées portes closes, et des hôpitaux ont différé les interventions non-urgentes. De nombreux commerces ont également maintenu leur rideau baissé.
Le gouvernement hongkongais a demandé aux employeurs de se montrer souples avec les salariés ne pouvant se rendre au travail en raison des difficultés de circulation des transports en commun, vitaux au fonctionnement de la ville.
L'ex-colonie britannique connaît depuis juin sa pire crise politique depuis sa rétrocession à Pékin en 1997. Et la détermination des manifestants trouve en écho l'intransigeance de l'exécutif local et du gouvernement central chinois. Ils n'ont cessé d'affirmer qu'ils ne céderaient pas à la pression de la rue.
Depuis le début de la semaine, les scènes de violence se sont intensifiées à travers tout le territoire, éprouvant la police et affectant le métro, d'ordinaire très efficace en transportant quotidiennement plus de quatre millions de personnes.
Selon le gouvernement, 70 personnes ont été hospitalisées mercredi, dont deux dans un état critique. Parmi elles, un homme de 70 ans frappé à la tête avec une brique, alors qu'il tentait de dégager une route.
La police a procédé jeudi matin à des tirs de gaz lacrymogène à proximité de l'Université polytechnique de Hong Kong où les manifestants étaient appelés à se rassembler.
Dans un message posté sur Facebook, la police a accusé les "émeutiers" d'avoir tiré "des flèches sur plusieurs policiers qui effectuaient une patrouille", jeudi matin, près de cette université.
Les étudiants ont déployé un nouvel arsenal contre la police, notamment des catapultes artisanales, des arcs et des flèches.
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