Les conditions de travail des Marocaines à Huelva font toujours polémique

Dans un article au titre éloquent, le chroniqueur espagnol Victor Arrogante décrit des conditions d'"esclavage" des ouvrières marocaines dans les fermes de fraises à Huelva, en Espagne.

Les conditions de travail des Marocaines à Huelva font toujours polémique

Le 20 janvier 2020 à 10h32

Modifié 11 avril 2021 à 2h44

Dans un article au titre éloquent, le chroniqueur espagnol Victor Arrogante décrit des conditions d'"esclavage" des ouvrières marocaines dans les fermes de fraises à Huelva, en Espagne.

Cette année encore, 16.500 marocaines sont attendues pour la saison 2019-2020 à Huelva. Les conditions de travail de ces ouvrières ont été décriées par plusieurs acteurs espagnols et marocains. 

Dans un article publié sur le journal espagnol Nuevatribuna, le chroniqueur espagnol Victor Arrogante décrit des conditions "d'esclavage" dans les fermes de Huelva.

"Tout au long de la campagne, il est courant de trouver des femmes marocaines parcourant plusieurs kilomètres à pied pour accéder à une cabine téléphonique ou pour acheter de la nourriture, loin des fermes où elles travaillent", écrit le chroniqueur. "Et c'est ici, dans les centres urbains, qu'elles se retrouvent toutes avec le rejet de la majorité de la population locale, qui les regardent avec méfiance en pensant qu'elles viennent ici pour emporter le peu de travail auquel ils ont accès. En effet, de nombreuses populations attendent avec impatience le début de la campagne des fruits rouges, mais lorsqu'ils viennent demander du travail, les propriétaires n'hésitent pas à avancer qu'ils ne veulent pas d'Espagnols".

Dans les fermes de fraises, seules les femmes sont embauchées, car elles s'adaptent mieux aux tâches que les hommes (elles ont des mains plus sensibles, la collection est meilleure...). De plus, en raison de leur anatomie, les femmes résistent plus longtemps dans la position accroupie qu'exige le travail. "C'est une population très vulnérable et appauvrie, originaire des zones agricoles du Maroc où il n'y a pas de travail, et ces embauches peuvent être leur seule source de revenus pendant une partie de l'année et sont les plus mal payées dans les champs andalous", poursuit cet article d'opinion publié le 19 janvier.

La collecte de fraises implique sueur, exploitation, abus, conditions de travail et de vie difficiles pour des dizaines de milliers d"ouvrières marocaines, conclut Victor Arrogante, appelant à "mettre fin aux abus liés aux salaires, ainsi qu'aux conditions de logement, et éliminer les traitements discriminatoires à l'égard des femmes. L'esclavage a pris fin il y a de nombreuses années. du moins disent-ils".

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