Les conditions des ouvrières marocaines à Huelva inquiètent les associations
L’Instance nationale de coordination des associations féministes insiste sur le renforcement des conditions de protection des droits des ouvrières saisonnières marocaines, dans les fermes de fraises, dans la province de Huelva en Espagne.
Les conditions des ouvrières marocaines à Huelva inquiètent les associations
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Yousra Jaa
Le 21 janvier 2020 à 10h56
Modifié 11 avril 2021 à 2h44L’Instance nationale de coordination des associations féministes insiste sur le renforcement des conditions de protection des droits des ouvrières saisonnières marocaines, dans les fermes de fraises, dans la province de Huelva en Espagne.
Le dossier des ouvrières marocaines en Espagne a été au menu d'une réunion tenue le 8 janvier entre des représentants du ministère de l'Emploi et l'Instance, qui regroupe quatre associations (Fédération de la ligue des droits des femmes, Union de l’action féministe, association Jossour et l'Association marocaine de lutte contre les violences faites aux femmes).
Notant une amélioration sur certains niveaux (dépôt électronique des candidatures, logement, apprentissage de la langue, intégration culturelle, inspection de travail, contrôle des fermes…), l'Instance a souligné la persistance de plusieurs problèmes.
Les associations ont ainsi émis plusieurs recommandations:
- La création d'un mécanisme commun avec les organisations de la société civile et son implication dans les différentes étapes de sensibilisation et de suivi des ouvrières, avec la création d’un numéro vert dédié à la dénonciation des abus et aux urgences,
- La livraison, aux ouvrières, de copies de leurs contrats de travail, traduits en arabe, avec une garantie des droits et obligations des deux parties signataires,
- Le renforcement de la protection de l’opération de sélection contre les intermédiaires et des règles de transparence,
- Le suivi et l'accompagnement des ouvrières après la fin de leurs contrats, pour la création de projets générateurs de revenu et leur intégration dans l’économie (formation continue, financement...).
Par ailleurs, l’Instance nationale de coordination des associations féministes n'a pas manqué d'appeler le ministère à améliorer les conditions de travail et de transport des ouvrières dans certaines régions marocaines (Agadir, Azrou, nord, …).
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