Nouveau dispositif de financement: entrée en vigueur dans quelques jours
Des conventions entre la CCG et les banques dans les prochains jours. Une campagne de communication pour éclairer l'opinion sur les aspects concrets du dispositif. Les rencontres avec les CRI démarreront la semaine prochaine.
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A.E.H.
Le 29 janvier 2020 à 17h42
Modifié 11 avril 2021 à 2h44Des conventions entre la CCG et les banques dans les prochains jours. Une campagne de communication pour éclairer l'opinion sur les aspects concrets du dispositif. Les rencontres avec les CRI démarreront la semaine prochaine.
Trois mois après l’appel du Roi, le programme intégré d'appui et de financement des entreprises entame sa phase de lancement. Et les tout prochains jours s’annoncent décisifs en ce sens, selon l’agenda dévoilé, ce mercredi 29 janvier, par Mohamed Benchaaboun, ministre des Finances.
Le lundi 27 janvier, des conventions ont été signées entre les différents intervenants (Gouvernement, BAM, GPBM, etc.) devant le Roi Mohammed VI. "La mise en œuvre des ces conventions sera suivie par d’autres, qui apporteront des précisions quant à l’application sur le terrain du programme", a expliqué le ministre. Il intervenait lors d’une conférence dédiée au "financement de l’économie nationale", événement organisé par le Chambre des représentants.
Chambre des représentants - Conférence: Financement de l'économie nationale: vers un développement inclusif
"L’opération de financement en elle-même dépend d’un certain nombre de garanties, volet dévolu à la Caisse centrale de garantie". Ainsi, des conventions seront "conclues dans les 2 ou 3 prochains jours entre la Caisse centrale de garantie et chaque banque", poursuit la même source.
Certains détails ont été communiqués (Plafonnement des taux d’intérêts à 2% pour les crédits aux jeunes entrepreneurs et aux TPE, et 1,75% pour le monde rural), mais beaucoup reste à éclaircir. Catégories de bénéficiaires, critères et modalité d’accès au crédit, produits de financements… Les accords se pencheront sur les aspects concrets du programme.
Pour les prétendants au crédit, il s’agira de savoir "avec qui traiter et vers qui se tourner", ajoute M. Benchaâboun. D’où l’importance de la communication, "institutionnelle" d’abord, mais aussi celle "menée par chacune des banques pour faire connaitre ses produits", estime le ministre, qui annonce une conférence de presse pour le lundi 3 février.
Il est également question d’éclaircir le champ d’intervention du Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat, une des principales composantes du programme. Institué dans le cadre de la loi de finances 2020, ce mécanisme sera doté d’un budget de 6 milliards de DH, répartis sur une durée de 3 ans et débloqués à parts égales par l’Etat et le secteur bancaire. Sans compter la contribution du Fonds Hassan II décidée, lundi, par le Roi.
Le fonds proposera des "produits de financement différents selon qu’ils seront destinés au monde rural, aux startups ou encore à la restructuration d’entreprises en difficulté, etc.", dit le ministre des Finances. Et d’ajouter que "nous avons élaboré 5 ou 6 produits qui seront chacun assorti de garanties spécifiques et de financement direct ou cofinancement".
La réussite du programme dépend aussi de l’attention accordée au suivi de son exécution. Les acteurs régionaux seront fortement sollicités en ce sens. Cette tâche sera essentiellement dévolue aux "Centres régionaux d’investissements (CRI) dans leur nouvelle configuration", rapporte M. Benchaaboun. Qui annonce la tenue, "au cours de la semaine prochaine" d’une réunion avec son homologue de l’Intérieur, les gouverneurs et les présidents de régions.
(Suite) Chambre des représentants - Conférence: Financement de l'économie nationale: vers un développement inclusif