Les recommandations de l'ALCS pour améliorer l'accès au traitement de l'hépatite C
A l'occasion de la journée mondiale contre l'hépatite, commémorée ce mardi 28 juillet, l'Association de lutte contre le sida (ALCS) annonce ses recommandations pour améliorer l'accès au traitement au Maroc puisque 5.000 personnes succombent chaque année des suites du virus de l’hépatite C.
Les recommandations de l'ALCS pour améliorer l'accès au traitement de l'hépatite C
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Le 27 juillet 2020 à 11h27
Modifié 10 avril 2021 à 22h48A l'occasion de la journée mondiale contre l'hépatite, commémorée ce mardi 28 juillet, l'Association de lutte contre le sida (ALCS) annonce ses recommandations pour améliorer l'accès au traitement au Maroc puisque 5.000 personnes succombent chaque année des suites du virus de l’hépatite C.
L'association rappelle de tristes constats":
- 400.000 Marocains vivent avec le virus de l’hépatite C,
- 5.000 Marocains meurent chaque année des suites du virus de l’hépatite C,
- L’industrie pharmaceutique marocaine produit et commercialise le traitement "Antiviraux à action directe" (AAD),
- Seule une minorité de Marocains a la possibilité de s’offrir le traitement.
Selon l’étude menée dans le cadre du projet de plaidoyer pour l’accès universel au traitement de l’hépatite C, réalisée par l’ALCS et Coalition Plus, l’accès au traitement au Maroc permettra de:
- Sauver plus de 71.000 vies;
- Prévenir 140.000 nouvelles infections d’ici 2050;
- Prévenir la survenue de cancer chez 37.375 Marocains;
- Prévenir la cirrhose décompensée chez 29.814 Marocains.
Cela permettra également d’épargner 20% des coûts totaux relatifs à la prise en charge médicale et soulager le budget de l’Etat et des citoyens en évitant un coût relatif à la prise en charge de l’infection et de ses complications estimées entre 44 à 52% du produit national brut.
Ainsi, l’ALCS recommande:
- Le lancement urgent du plan stratégique national qui sommeille dans les tiroirs du ministère de la Santé depuis 2016;
- Le lancement urgent de l’appel d’offre d’achat des AAD qui connait de fréquentes annulations au sein du ministère de la Santé;
- La baisse du coût du diagnostic et des médicaments génériques;
- La prise en charge du diagnostic et du traitement par le Ramed et sa généralisation aux populations vulnérables.
En plus des recommandations précédemment citées, l'association souligne qu'il est important de permettre aux médecins généralistes de suivre les personnes nouvellement infectées par le virus de l’hépatite C (et ne présentant aucun signe de complication ou de comorbidité). Cela grâce à l’implication des médecins généralistes, le processus de prise en charge des personnes affectées par le VHC 1 serait accéléré.
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