USA: les premiers vaccins attendus lundi dans les centres de vaccination

Les premiers lots de vaccins Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, autorisés vendredi 11 décembre aux Etats-Unis, arriveront lundi 14 décembre matin dans les centres de vaccination du pays pour commencer immédiatement à être administrés aux Américains.

USA: les premiers vaccins attendus lundi dans les centres de vaccination

Le 13 décembre 2020 à 9h00

Modifié le 11 avril 2021 à 2h49

Les premiers lots de vaccins Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, autorisés vendredi 11 décembre aux Etats-Unis, arriveront lundi 14 décembre matin dans les centres de vaccination du pays pour commencer immédiatement à être administrés aux Américains.

"La distribution a commencé" et "les premières cargaisons arriveront lundi matin", a annoncé samedi le général Gus Perna, de l'opération "Warp Speed" mise en place par le gouvernement américain pour assurer l'acheminement du vaccin. "Nous sommes 100% confiants sur un plan opérationnel que nous livrerons le vaccin aux Américains", a-t-il ajouté.

Le président américain Donald Trump avait affirmé vendredi soir, dans la foulée de l'autorisation d'urgence des autorités sanitaires, que les premières injections de ce premier vaccin interviendraient dans les 24 heures, c'est-à-dire samedi.

Mais Pfizer a fait savoir que les premiers lots ne quitteraient que dimanche 13 décembre matin son usine dans l'Etat du Michigan vers les centres UPS et FedEx chargés de la distribution.

"Nous pouvons nous attendre à ce que 145 sites à travers tous les Etats reçoivent le vaccin lundi, 425 sites supplémentaires mardi. Et les 66 derniers sites mercredi, ce qui parachèvera la première livraison du vaccin Pfizer/BioNTech", a expliqué le général Perna, soulignant qu'aucun lot n'avait été "prépositionné" avant le feu vert de l'Agence américaine des médicaments (FDA).

Cette première phase concerne environ trois millions de personnes.

Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont recommandé que les pensionnaires des maisons de retraite (trois millions de personnes) et les professionnels du secteur de la santé (21 millions) soient prioritaires. La plupart des Etats devraient suivre ces recommandations.

 Pas de "pression extérieure" 

Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé au monde par la pandémie, avec 295.000 morts et plus de 15 millions de cas. Le pays ne cesse d'enregistrer des records de contaminations, dépassant régulièrement les 200.000 cas et 2.500 voire 3.000 décès quotidiens.

Le vaccin Pfizer, dont le gouvernement américain a pré-acheté 100 millions de doses, est efficace à 95%, ce qui signifie qu'il réduit d'autant les chances de contracter le Covid-19. Il a déjà commencé à être administré au Royaume-Uni, et une poignée d'autres pays, comme le Canada, le Mexique ou Bahreïn, ont donné leur feu vert avant les Etats-Unis.

Visiblement impatient, Donald Trump avait mis vendredi la pression sur la FDA, qualifiée de "grosse tortue lente", l'exhortant sur Twitter à autoriser "le fichu vaccin MAINTENANT". Selon le Washington Post, la Maison Blanche avait même sommé le patron de l'agence Stephen Hahn d'annoncer le feu vert dans la journée de vendredi ou de démissionner.

La FDA a finalement donné vendredi soir son autorisation en urgence.

"Nous avons travaillé rapidement en raison de l'urgence que constitue cette pandémie, pas en raison d'une quelconque pression extérieure", a tenu à assurer samedi Stephen Hahn, lors d'une conférence de presse virtuelle.

L'agence a par ailleurs précisé les cas d'allergies considérés comme des contre-indications à l'administration de ce vaccin, après deux cas d'allergies graves signalés au Royaume-Uni cette semaine.

De telles réactions "n'ont pas été constatées dans les données des vastes essais cliniques", et "nous allons continuer à les surveiller de très près", a dit un autre responsable de la FDA, Peter Marks.

Il a expliqué que le vaccin serait déconseillé uniquement aux patients ayant déjà eu des "réactions allergiques graves" à ses composants ou à des vaccins similaires, et pas à toutes les personnes sujettes à des allergies graves au sens plus large.

"Quelque 1,6% de la population ont eu une réaction allergique sévère à des aliments ou liée aux conditions ambiantes. Nous ne voulons vraiment pas qu'autant de personnes soient privées du vaccin", a-t-il insisté. "Nous disons aux gens qu'à moins qu'ils aient eu par le passé une réaction allergique grave au vaccin ou à un des ses composants, ils peuvent le prendre", a-t-il ajouté.

(AFP)

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