Villes sans bidonvilles: le bilan à fin 2020
Un total de 301.914 familles ont bénéficié du programme national "Villes sans bidonvilles" à fin 2020, soit près de 66% des familles concernées après mise à jour de ce programme.
Villes sans bidonvilles: le bilan à fin 2020
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Yousra Jaa
Le 28 janvier 2021 à 10h11
Modifié 10 avril 2021 à 23h16Un total de 301.914 familles ont bénéficié du programme national "Villes sans bidonvilles" à fin 2020, soit près de 66% des familles concernées après mise à jour de ce programme.
La ministre de l'Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb, a dressé, mercredi 27 janvier, le bilan du programme national "Villes sans bidonvilles", devant la commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants.
Quelque 152.000 familles attendent leur tour, dont plus de 70.000 sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation, a-t-elle précisé.
Le bilan de réalisation fait ressortir un taux de 109% par rapport à ce qui a été convenu en 2004, s'est-elle félicitée, affirmant que le nombre de familles concernées par le programme est passé de 270.000 habitants en 2004 à 453.906 à fin 2020, après la mise à jour.
La ministre a, également, relevé que grâce à ce programme, plus de 300.000 familles, soit 1,5 million d'habitants, ont vu leurs conditions de logement s'améliorer, 84% des bénéficiaires se sont dits satisfaits de l'emplacement des projets et 92,5% ont pu accéder à la propriété. De même, le taux de pauvreté a baissé de 58% parmi les catégories ciblées depuis le démarrage du programme.
Contraintes et recommandations
Côté contraintes, la ministre a notamment cité:
- la multiplication du nombre des bénéficiaires,
- le défaut de paiement,
- le manque d'adhésion de certaines familles concernées,
- l'insuffisance des équipements de base,
- les difficultés de financement par les ressources budgétaires,
- la hausse du coût des travaux d'aménagement.
Afin d'améliorer les indicateurs du programme, il a été proposé de:
- recourir aux unités de logement social et à bas coût réalisées par les promoteurs immobiliers publics et privés,
- accélérer les opérations de transfert des familles et de réalisation des unités programmées,
- élaborer un programme complémentaire au profit de 81.200 ménages,
- instaurer une nouvelle génération de contrats,
- consolider le partenariat public-privé.
(Avec MAP)
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