La ministre sud-coréenne du Commerce renonce à briguer la tête de l'OMC
La ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee a renoncé, vendredi 5 février, à briguer la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé Séoul, ce qui laisse le champ libre à la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala pour devenir la première femme directrice générale de l'institution.
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Le 5 février 2021 à 9h37
Modifié 10 avril 2021 à 23h17La ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee a renoncé, vendredi 5 février, à briguer la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé Séoul, ce qui laisse le champ libre à la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala pour devenir la première femme directrice générale de l'institution.
Mme Yoo a consulté les Etats-Unis, qui étaient son principal soutien, et d'autres capitales et "décidé de renoncer à sa candidature", a précise le ministère sud-coréen du Commerce dans un communiqué.
Le processus de désignation d'un successeur au Brésilien Roberto Azevedo, parti un an avant la fin de son mandat pour raisons familiales, est dans une impasse depuis l'automne.
Le comité chargé de la succession avait annoncé le 28 octobre que la candidate la mieux placée pour faire l'objet d'un consensus était la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, qui se fait appeler Dr Ngozi.
En plus d'être la première femme à la tête de l'OMC, elle serait la première directrice générale originaire d'Afrique. Mais les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, lui ont barré la route, soutenant Mme Yoo, première femme à avoir été ministre du Commerce dans son pays.
Le patron de l'OMC est normalement choisi par consensus. D'où l'impasse provoquée par le veto de l'ex-administration Trump.
La décision de Séoul, un allié très proche des Etats-Unis qui maintiennent 28.500 militaires sur la péninsule, est annoncée deux semaines après l'investiture du nouveau président américain Joe Biden.
"La Corée du sud continuera de faire des contributions diverses pour rebâtir et développer le système commercial multilatéral", poursuit le ministère sud-coréen.
(AFP)
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