Energies Renouvelables, Hydrogène, coopération Sud-Sud... Décryptage de Ali Zerouali

Ali Zerouali, directeur Coopération & Business Développement International à Masen a récemment été nommé en tant qu’expert dans le Groupe de Transition Énergétique de l’ONU. Il est par ailleurs vice-président de la commission Afrique à la CGEM. Il décrypte pour nous le dialogue onusien sur l'énergie, la transition énergétique, l'hydrogène, la coopération Sud-Sud, la ZLECAF... Entretien. 

Energies Renouvelables, Hydrogène, coopération Sud-Sud... Décryptage de Ali Zerouali

Le 11 mars 2021 à 12h25

Modifié 10 avril 2021 à 23h24

Ali Zerouali, directeur Coopération & Business Développement International à Masen a récemment été nommé en tant qu’expert dans le Groupe de Transition Énergétique de l’ONU. Il est par ailleurs vice-président de la commission Afrique à la CGEM. Il décrypte pour nous le dialogue onusien sur l'énergie, la transition énergétique, l'hydrogène, la coopération Sud-Sud, la ZLECAF... Entretien. 

- Médias24 : Le Maroc a été désigné champion mondial dans le cadre du Dialogue onusien de haut niveau sur l’énergie pour le groupe « Innovation, Technologie & Données ». Vous avez également été nommé récemment en tant qu’expert dans le Groupe de Transition Énergétique de l’ONU. Qu’est-ce que cela implique concrètement ? 

- Ali Zerouali : Cette marque de confiance est un nouveau couronnement de la vision Royale dans son engagement pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) de l’agenda onusien 2030. Elle représente également une reconnaissance du leadership du Maroc dans les énergies renouvelables et de la dynamique internationale insufflée par notre pays depuis l’organisation de la COP22 à Marrakech.

Cette mission stratégique de champion mondial que portera M. Mustapha Bakkoury, PDG de Masen, pour notre Royaume, permettra donc d’encourager les parties prenantes à conclure des « Pactes énergétiques » pour l’atteinte des ODDs au niveau mondial. Le Maroc aura également comme responsabilité de fournir aux Groupes Techniques, composés d’experts du monde entier, des conseils stratégiques pour mener à bien leurs missions. 

A mon niveau, j’ai effectivement été désigné membre du Groupe sur la Transition Energétique du Dialogue de haut niveau sur l’énergie. Notre mission sera de développer des recommandations de rupture permettant de tenir la promesse onusienne de l’agenda 2030 « Leave no one behind ». Il faut voir cette désignation comme une reconnaissance de l’expertise marocaine dans ce domaine. Celle-ci est aujourd’hui fortement demandée par les organisations internationales et les grands acteurs dans le secteur des EnRs.

- Dans le cadre du Dialogue de haut niveau, l’ONU accueillera prochainement la première rencontre globale sur le thème de l’énergie depuis celle de 1981 à Nairobi. Que doit-on attendre de cette réunion ?

- La communauté internationale a pris conscience que plusieurs objectifs découlant de l’Accord de Paris tardent à se concrétiser, notamment le rythme de limitation des émissions carbones ou encore la promesse des 100 milliards de $ en faveur des pays en développement pour limiter les effets du réchauffement climatique. L’objectif d’un accès universel à l’énergie dans les pays les moins avancés sera également difficilement atteignable au rythme actuel (il demeure à environ 36% aujourd’hui).

La tenue de ce Dialogue mondial de haut niveau, a donc pour but de capitaliser sur le leadership des champions mondiaux sélectionnés afin d’apporter des solutions innovantes et mobiliser les investissements nécessaires pour la réalisation des objectifs énergétiques de l’ODD 7.

Le point d’orgue de ce dialogue aura lieu en septembre prochain lors de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, et verra la publication et la présentation aux chefs d’Etat d’une déclaration prospective appelant à des actions concrètes sur 5 thématiques principales : l’accès à l’énergie, la transition énergétique, l’innovation, la technologie et les données, la réalisation des ODD grâce à des transitions énergétiques inclusives et justes et les financements et les investissements.

- Comment le Maroc se positionne dans ce débat mondial sur la transition énergétique ?

- Le Maroc, de par son expérience et ses réalisations en matière de lutte contre le changement climatique et de transition énergétique, notamment à travers le développement des énergies renouvelables, est souvent cité en exemple dans les instances internationales. Son savoir-faire est recherché par plusieurs pays désireux d’exploiter leur potentiel d’énergie renouvelable pour généraliser l’accès à l’énergie sur leur territoire. 

Le Maroc s’est toujours inscrit dans une tradition de partage de savoir-faire, il est également un fervent défenseur de la coopération Sud-Sud. Dans ce cadre, le Maroc est mobilisé sur plusieurs thématiques de l’Agenda de l’Action, telles que les initiatives « triple A », « Ceinture Bleue », le « partenariat Global de Marrakech pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », « Desert To Power » ou encore « Coalition for Sustainable Access to Energy in LDCs and ODCs ». 

Cette dernière, co-lancée par Son Excellence Mme Sahle-Work Zewde, Présidente de la République démocratique fédérale d’Éthiopie et M. Mustapha Bakkoury, PDG de Masen, représentant le Royaume du Maroc, en 2019 à New York, lors du sommet onusien « Action pour le Climat » est une première historique au niveau des Nations unies.

C’est en effet, la première fois que deux pays du Sud s’allient pour concevoir une initiative en faveur des pays du Sud, reposant exclusivement sur le principe de la Coopération Sud-Sud. Il s’agit là d’une coalition internationale dont l’objectif est de répondre au besoin vital de l’accès à l’électricité des populations du Sud, principalement dans les Pays les Moins Avancés (PMA) et les Autres Pays en Développement (ODC). Il faut savoir qu’en 2021, 840 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité, dont 600 millions en Afrique. 

Masen, en tant qu’initiateur de cette coalition, joue un rôle central dans son déploiement. Nous avons œuvré pour sa sélection parmi les initiatives phares retenues par l’ONU lors du Sommet Action pour le Climat et nous portons aujourd’hui son implémentation avec le soutien de près de quatre-vingt pays et institutions internationales.

- Le Maroc s’est positionné assez tôt sur les énergies renouvelables, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’on commence à parler d’ambition sur le marché de l’hydrogène vert. Que pouvez-vous nous dire sur le potentiel de ce marché et sur ses retombées pour notre économie ?

- Les experts en énergie du monde entier s’accordent à dire que l’hydrogène vert représente la prochaine révolution technologique et énergétique qui permettra de répondre au défi de la décarbonation de l’économie mondiale et à la problématique du tarissement des ressources fossiles.

Bien qu’il ne représente aujourd’hui qu’une infime partie de la production et de la consommation énergétique mondiale, l’hydrogène vert va devenir à mon sens, dans les années à venir, l’instrument principal de la politique énergétique de nombreux pays, car il apporte des réponses à tous les défis posés par la transition énergétique.

Cet engouement peut également être évalué de manière chiffrée. L’Union européenne, à titre d’exemple, prévoit de débloquer pas moins de 108 milliards d’euros dans les prochaines années pour le développement de cette filière et son adaptation à l’économie. L’Europe sait déjà que la production intracommunautaire future d’hydrogène vert ne suffira pas à satisfaire leur demande. C’est pour cette raison qu’elle prévoit une capacité de 40 GW installée sur son territoire et 40 autres GW en dehors de l’Europe pour leurs propres besoins.

D’autres études montrent que le Maroc pourra vraisemblablement saisir jusqu’à 4% de la demande mondiale en termes de Power2X, à l’horizon 2030. C’est cette opportunité qu’est en train de saisir le Maroc à la fois pour répondre aux besoins futurs de son économie domestique, mais également pour jouer un rôle de fournisseur d’hydrogène vert dans le monde.

Pour cela, notre Royaume peut compter sur ses très nombreux atouts, comme son potentiel considérable en ressources renouvelables, l’expertise de valorisation de cette ressource que nous avons développé notamment chez Masen, sa proximité géographique avec l’Europe et ses infrastructures portuaires et d’interconnexion déjà bien développées.

Nous menons d’ailleurs actuellement chez Masen des études pour un projet de référence d’envergure et nous développons différents partenariats sur des projets concrets avec d’autres pays.

- Vous avez évoqué la coopération Sud-Sud. Vous êtes justement Directeur Coopération & Business Développement International à Masen. À ce titre, quels sont les importants projets actuellement menés par le Maroc/Masen dans ce domaine ?

- Au niveau bilatéral, nous nous sommes engagés dans une coopération avec près d’une vingtaine de pays, principalement en Afrique, sur 4 axes majeurs : le partage de savoir-faire, le renforcement de capacités, l’assistance technique et le co-développement.

A ce titre, je vais citer deux exemples représentatifs. Premièrement, nous avons accompagné le Rwanda dans le cadre de leur plus grand projet hydraulique Nyabarongo II. Aussi, nous développons un programme de 450MW d’énergies renouvelables avec la Zambie. Le premier projet de ce programme est le projet solaire Safal, d’une capacité de 100 MW qui est à un stade avancé de développement. 

Au niveau multilatéral, concomitamment à la Coalition onusienne pour l’accès durable à l’Energie, nous sommes fortement engagé avec la Banque Africaine de développement dans l’initiative Desert to Power qui vise à développer 10 GW d’énergie solaire dans 11 pays du Sahel à l’horizon 2030 ou encore dans l’initiative BID-Masen qui vise à accompagner les pays membres de la BID en Afrique à développer des capacités EnRs.

- Comme vous le dites, le projet Desert to Power vise tout de même à produire 10 GW d’électricité solaire d’ici à 2030. Quel rôle y joue le Maroc ? Comment contribue-t-il à l'atteinte de cet objectif ambitieux ?

- Chez Masen, nous sommes convaincus que la réussite du modèle marocain est duplicable dans plusieurs pays désireux d’accélérer le développement de l’énergie solaire. Nous pensons également qu’il est nécessaire de les soutenir à cette fin.

C’est fort de ces convictions que Masen a signé un accord en 2018 avec la BAD. L'objectif ultime de Desert-to-Power, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est de contribuer à la réalisation de l'accès universel à l'électricité dans les pays du Sahel, en connectant plus de 250 millions de personnes à l'électricité.

Et ce, en tirant parti de la coopération Sud-Sud et en mettant en œuvre des projets « bancables ». Desert to Power a vu le jour lors du sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Ouagadougou en 2019. M. Bakkoury préside désormais le comité de pilotage de cette initiative. En tant que bras technique de l’initiative, notre contribution est d’apporter notre expertise et notre savoir-faire pour le développement des projets identifiés.

Concrètement, des projets et réformes prioritaires ont été identifiés pour l'ensemble des pays du G5 au Sahel, tels que l'accès à l'électricité pour 50.000 ménages au Burkina Faso, l'électrification de 6 villes au Tchad, l'électrification de 160 villages au Mali, l'hybridation de 46 mini-réseaux diesel en Mauritanie et l'hybridation de centrales thermiques existantes et le développement de nouvelles capacités au Niger.

Les feuilles de route des 5 premiers pays du G5 Sahel étant finalisées, la mobilisation des financements est en cours avant la mise en œuvre opérationnelle de ces projets. 

- Sur un autre registre, mais tout en restant dans le domaine de la coopération Sud-Sud. En tant que vice-président de la commission Afrique à la CGEM, comment la crise sanitaire a-t-elle impacté les relations économiques et la dynamique des échanges commerciaux maroco-africaine ?

- Au cours de la dernière décennie, alors que le taux de croissance annuel du PIB africain s’est située à environ 3,5 à 4%, les investissements du Maroc en Afrique ont cru de 8,3%, les échanges commerciaux de 6,1% et enfin les exportations de 10%. On constate aisément que la performance du Maroc en Afrique a cru deux fois plus vite que l’économie du continent, ce qui signifie que le Royaume a pris des parts de marché et s’impose comme un acteur majeur du commerce et de l’investissement en Afrique.

Rappelons que le Maroc est devenu le 2ème investisseur africain en Afrique et même le premier dans des régions comme l’Afrique de l'Ouest. Une situation bénéfique au niveau économique pour le pays puisque le solde commercial de ces échanges enregistre un excédent en faveur du Maroc, se situant à +3,7 MMDH en 2019.

Cette situation n’est pas le fruit d’un miracle, mais bel et bien le fruit d’une vision, de valeurs et d’un travail structuré. D’abord, nous devons rendre hommage à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste qui a initié une démarche structurée depuis les années 2000. Toutes les forces actives du pays se sont alors engagées dans cette dynamique, aussi bien les ministères que les institutions publiques et privées.

Ceci se traduit notamment par la signature de plus de 1000 conventions de coopération et d’accords commerciaux qui s’inscrivent dans le processus d’ouverture et d’intégration de notre pays dans le cadre africain, et qui ont permis d’intensifier les échanges et les investissements 

La crise sanitaire que nous vivons actuellement, devrait contribuer positivement à cet ancrage marocain en Afrique et cette dynamique commerciale. Beaucoup de pays développés ont compris que la résilience de leur économie passe désormais par une relocalisation de la chaine de valeur industrielle. Des opportunités de re-localisation de la chaine d’approvisionnement en Afrique, devraient voir le jour et le Maroc pourra y jouer un rôle majeur, grâce aux avantages compétitifs dont il jouit.     

- Est-ce qu’il y a eu un changement dans la structure sectorielle de l’investissement marocain en Afrique, ou reste-t-elle la même qu’il y a 10 ans à savoir banques, télécoms, immobilier et infrastructures ?

- Les investissements directs marocains (IDM) en Afrique ont plus que doublé au cours des dix dernières années, passant de 3 milliards de dirhams (MMDH) en 2009 à 6,8 MMDH en 2019, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 8,3%. En 2019, les investissements marocains en Afrique ont été déployés dans 29 pays contre seulement 9 pays en 2009. Le Maroc est le premier investisseur international en Côte d’Ivoire. Nous sommes également des partenaires commerciaux majeurs et de premier plan pour de nombreux autres pays comme le Sénégal, le Tchad, Djibouti, ou encore la Mauritanie. 

La dynamique s’est également orientée aujourd’hui vers les pays anglophones et d’Afrique de l’Est comme le Nigéria, l’Ethiopie, le Rwanda ou l’Angola.  Cette approche a été mise en place de manière structurée et progressive en intégrant de plus en plus de secteurs. Je peux la présenter en 3 grandes phases. Premièrement, sous l’impulsion des tournées royales, nous avons noté le passage d’une stratégie d’exportation par quelques entreprises pionnières à une politique d’investissement en Afrique de l'Ouest et centrale dans les domaines de la banque, des télécoms, de l’assurance, du digital et du transport.

Ensuite, à partir de 2010 jusqu'à 2015 cette dynamique a été accompagnée par d’autres secteurs majeurs comme l’industrie et l’immobilier. Enfin, depuis les tournées royales de 2016 et 2017, les institutions marocaines se positionnent fortement sur de nouveaux secteurs comme les mines, les engrais, les infrastructures de transport, l’industrie pharmaceutique et les énergies renouvelables. Eu égard au dernier secteur, le Maroc travaille et développe des projets dans beaucoup de pays africains et est reconnu aujourd’hui comme étant un leader dans ce domaine.

Un dernier élément, qui vient couronner le succès de cette dynamique en Afrique, est la reconnaissance et l’intérêt des bailleurs de fonds internationaux et des pays développés à nouer des coopérations trilatérales avec le Maroc et les pays africains ou à s’appuyer sur le Maroc comme hub de production et d’exportation pour l’Afrique. Nous le voyons déjà de manière manifeste dans les énergies renouvelables, l’automobile, l’industrie chimique ou l’agroalimentaire.

- Est-ce que vous pensez que la ZLECAF va accélérer cette dynamique économique ?

- Pour bien comprendre l’apport et l’impact de la ZLECAF sur tout un continent, il faut noter un chiffre important : moins de 2% des ressources primaires ou naturelles africaines sont transformées sur le continent. Donc la valeur ajoutée relative à l’intégration industrielle qui conditionne finalement le développement économique et social de l’Afrique n’est pas localisée sur notre continent.

Pour que ce soit le cas, il faut attirer les industriels et les investisseurs qui sont à la recherche d’un grand marché homogène d’un point de vue réglementaire, tarifaire et fiscal et non pas d’une somme de petits marchés déconnectés entre eux. Et l’Afrique, c’est un marché de plus d'1,2 milliard de consommateurs, qui devrait doubler d’ici 2050 et qui dispose d’un potentiel incomparable. La ZLECAF, quant à elle, va faciliter la création d’un grand marché africain homogène, favorisant l’émergence d’écosystèmes complémentaires entre les pays et maximisant ainsi l’intégration locale sur le continent.

Pour l’économie marocaine, nous pouvons anticiper deux typologies d’impacts. Premièrement, en termes d’exportation, la ZLECAF ouvrira à terme, dans 5 à 10 ans, un marché important pour l’industrie marocaine, sans droits de douane pour 97% des produits. Ce qui permettra d’instaurer une dynamique de production et d’exportation à partir du Maroc.

Deuxièmement, la ZLECAF devrait améliorer la compétitivité de l’industrie marocaine, puisque bon nombre de matières premières ou de produits semi-finis pourront être importés au Maroc sans droits de douane et être transformés sur notre territoire avant d’être exportés en produits finis vers d’autres pays. Par ailleurs, l’abondance des énergies renouvelables, positionnera notre pays comme destination de transformation privilégiée pour des industries énergivores en quête à la fois de compétitivité économique et d’énergie verte permettant d’éviter les taxes carbones imposées dans les pays développés.

L’intégration industrielle de secteurs comme l’automobile, le textile, l’aéronautiques et bien d’autres encore sera alors facilitée. A la CGEM, en collaboration avec des institutions internationales et continentales comme la Banque mondiale ou la BAD, nous avons d’ores et déjà commencé à travailler pour identifier les secteurs clés à venir pour le Maroc.

Le Maroc est perçu comme étant l’un des pays africains qui offre déjà les meilleures plateformes industrielles pour les IDE, grâce à son infrastructure développée et sa dynamique industrielle. Une accélération de cette dynamique industrielle est donc à attendre suite à l’entrée en vigueur de la ZLECAF le 1er janvier 2021. En synthèse, la ZLECAF, va certainement accélérer la dynamique des échanges entre le Maroc et les autres pays africains. Le Made in Africa en résultant, devrait contribuer de manière effective au développement de tout un continent, en y captant une plus grande part de la valeur ajoutée et en y créant des opportunités d’emploi, soutenant ainsi les efforts de développement économique et social.

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