Ce que promet Nizar Baraka si l'Istiqlal arrive premier aux législatives

Convaincu que son parti va arriver premier aux élections législatives, avec un potentiel de 80 à 85 sièges, le patron de l’Istiqlal a déroulé dans le Grand Oral des Alumni de Sciences Po Maroc tout un programme inspiré de la social-démocratie. Objectif : infléchir la politique ultra-libérale conduite par les deux gouvernements dirigés par le PJD.

Ce que promet Nizar Baraka si l'Istiqlal arrive premier aux législatives

Le 1 avril 2021 à 12h09

Modifié 11 avril 2021 à 2h51

Convaincu que son parti va arriver premier aux élections législatives, avec un potentiel de 80 à 85 sièges, le patron de l’Istiqlal a déroulé dans le Grand Oral des Alumni de Sciences Po Maroc tout un programme inspiré de la social-démocratie. Objectif : infléchir la politique ultra-libérale conduite par les deux gouvernements dirigés par le PJD.

Invité ce mercredi 31 mars au Grand Oral des Alumni de Sciences Po Maroc, Nizar Baraka s’est positionné comme futur leader de la prochaine coalition gouvernementale, affichant des ambitions de premier de la classe.

Après 8 ans passés à l’opposition, son parti, dit-il, a pu reconstruire une image crédible auprès de l’opinion publique, en rompant avec l’image populiste héritée de l’ère Hamid Chabat.

« Mon prédécesseur a fait le choix de quitter le gouvernement en 2013, en pariant sur un retour en force aux élections de 2016. Mais il a récolté le résultat inverse, et nous sommes passés de 62 sièges à 46 sièges. J’étais personnellement en désaccord avec sa politique, car je pensais sincèrement que nous devions accompagner cette expérience et que nous pouvions apporter un plus au gouvernement Benkirane en jouant le rôle d’équilibriste et en apportant au PJD notre expérience aux affaires. Mais le parti en a décidé autrement… Cette période a perturbé l’image du parti par le populisme qui y a prévalu et qui a fait en sorte que beaucoup de gens ne se retrouvaient plus dans l’Istiqlal », raconte Nizar Baraka.

Après son élection à la tête du parti en 2017, Baraka, raconte-t-il, a essayé de rétablir de l’ordre et effacer ce passif pour renouer avec son public et regagner sa crédibilité d’antan.

« Quand j’ai pris la direction du parti, l’Istiqlal faisait ce qu’on appelle le soutien critique au gouvernement. Avec la nouvelle direction, nous avons essayé de clarifier notre positionnement, en décidant de nous démarquer du gouvernement et de faire une opposition patriote : accompagner les réformes positives, ne pas se contenter de critiquer mais apporter et proposer des alternatives crédibles en termes de politiques publiques », explique le SG du PI.

Cette nouvelle position d’opposant, non populiste, qui travaille sur le fond des sujets, a permis selon lui, au parti d’afficher de nouveau ses convictions politiques et économiques, basées sur « l’égalitarisme social et économique ». Un vieux concept porté par l’Istiqlal que Nizar Baraka affirme avoir remis au goût du jour, en centrant toutes ses interventions et son action politique au sein de l’opposition sur la réduction des inégalités sociales et territoriales, l’égalité des chances et la construction d’une société équilibrée et solidaire.

Un discours que tiennent toutefois tous les partis politiques, y compris le RNI, comme l’interpelle à juste titre le politologue Mustapha Sehimi, un des animateurs de ce grand oral.

Réponse de Nizar Baraka : « Quand on laisse entendre que les partis sont tous les mêmes, ça ne pousse pas les gens à voter. Or, il y a de grandes différences de visions entre nous et les autres partis, notamment ceux qui sont aujourd’hui au gouvernement, le PJD et le RNI notamment », rétorque le SG de l’Istiqlal.

Baraka tacle le PJD et le RNI sur leurs politiques ultra-libérales

Ces différences, Nizara Baraka les situent dans un registre idéologique : ces partis, selon lui, qui sont comptables du bilan des deux gouvernements précédents ont mené une politique ultra-libérale, basée sur la doctrine du ruissellement, qui a mis à genoux la classe moyenne, et favorisé les classes aisées et les lobbys économiques, dont la puissance n’a jamais été aussi forte que lors de ces deux derniers mandats. Tout le contraire de la politique, dit-il, que l’Istiqlal avait menée quand il était aux commandes sous El Fassi (de 2007 à 2011).

« Quand nous dirigions le gouvernement, nous donnions la priorité à la classe moyenne pour la renforcer, la rendre solide. En démocratie, c’est la classe moyenne qui fait avancer les choses et c’est un socle de stabilité sociale et politique. Les inégalités étaient réduites, nous avions une croissance forte, nous avons réduit l’IR de 44 à 38%, renforcé le salaire des fonctionnaires, augmenté de plus de 40% le SMIG et favorisé les métiers mondiaux du Maroc pour augmenter le potentiel de croissance économique du pays. De 2013 à aujourd’hui, le HCP a montré que le rythme d’accroissement du revenu par habitant a baissé pour les pauvres et les classes moyennes mais a augmenté pour les classes aisées. Voilà les différences : le PJD et le RNI ont privilégié la politique de ruissellement, avec l’idée de donner plus de pouvoir aux aisés pour créer une dynamique économique d’ensemble. Le résultat a été une diminution de la croissance, son contenu en emplois a été divisé par deux, une baisse de 50% de la rentabilité des investissements publics, un déclassement de la classe moyenne et un accroissement des inégalités… », explique M. Baraka.

Et d'ajouter en réponse au Professeur Sehimi que « le PI a historiquement porté un projet social qui n’est pas importé, mais qui est né de la société marocaine. Avec une identité qui repose sur les valeurs de l’Islam, de la justice sociale, de l’initiative privée et les valeurs de liberté et d’humanisme marocain qui défend la pluralité et la cohésion au lieu des logiques de combat ».

Pour l’ensemble de ces raisons, Nizar Baraka pense que ni le PJD ni le RNI ne peuvent dans ces circonstances être une alternative pour l’avenir.

« Le PJD et le RNI sont comptables du bilan actuel. Je doute qu’ils soient une alternative pour redynamiser le pays, la croissance, l’emploi… Le gouvernement Benkirane a apporté certes des réformes essentielles, et certains ministres RNI ont réalisé de belles performances, mais nous considérons aujourd’hui que nous avons beaucoup perdu... Et le gouvernement est comptable de ses politiques libérales. Ce que nous proposons est aux antipodes de ces politiques : un libéralisme social, avec plus de justice sociale, libérer les énergies et augmenter la part du gâteau pour un meilleur partage au lieu de défendre la petite part de gâteau existante », précise l’ancien ministre des Finances et ex-président du CESE.

A côté de cette critique de la politique de ruissellement que Nizar Baraka reproche au gouvernement et aux principaux partis qui le forment, le patron de l’Istiqlal pense que la principale évaluation que l’on peut porter sur le bilan du gouvernement PJD, c’est la confiance.

« En 2011, le PJD était une part de la solution, les gens ont cru en sa capacité d’apporter du renouveau. Dix ans après, il est devenu une part du problème. Il y a des chances que le PJD arrive en tête encore une fois, mais nous considérons que le Maroc a besoin d’un nouveau souffle, d’un nouvel espoir. Et faire renaître l’espoir ne peut passer que par une mobilisation des Marocains qui doivent aller voter », souligne-t-il.

Arriver premier, les calculs de Nizar Baraka

Reste à savoir comment l’Istiqlal compte faire pour battre le PJD qui, selon tous les pronostics, a de fortes chances d’arriver premier pour la troisième fois successive, en raison de la faible participation attendue et de la mobilisation et la discipline politique de sa base et de son électorat.

Nizar Baraka n’envisage même pas ce scénario et refuse de se projeter dans d’éventuelles négociations et jeu d’alliances au cas où les islamistes rempilent à la tête du gouvernement.

Son objectif affiché : arriver premier, avec 80 à 85 sièges. Un objectif très ambitieux quand on sait que le parti part d’une base assez faible d’à peine 46 sièges… Mais Nizar Baraka a semble-t-il fait ses calculs et pense pouvoir atteindre cet objectif.

« On est une alternative. On a présenté à chaque étape importante, à chaque moment de crise ou de tensions, notre vision et des politiques alternatives à mener. Nous avons une vision claire que nous avons présentée à différentes reprises. Une vision à laquelle beaucoup de Marocains adhèrent », explique-t-il.

Mais pour arriver premier, il faut récolter le maximum de voix et dépasser surtout le PJD. Et Nizar Baraka pense que c’est jouable. Il se base en cela sur le nombre de voix récoltées lors des communales de 2015.

« En 2015, nous avons récolté 1,3 million de voix. Mais l’Istiqlal a perdu 30% des voix en 2016. Notre objectif est de regagner ces 300 000 voix perdues entre 2015 et 2016 pour retrouver les 1,3 million de voix. Cela nous positionnera en première position, car je doute fort que le PJD qui a gagné en 2016 avec 1,6 million de voix puisse refaire le même score », détaille le SG de l’Istiqlal.

Un exercice comptable qui semble ne pas être très précis, comme le signale Mustapha Sehimi, car dans ce scénario, Baraka compare les voix récoltées dans les communales avec celles des législatives. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose, puisque les communales sont connues pour leur pouvoir de mobilisation populaire, contrairement aux législatives.

Une remarque à laquelle Nizar Baraka répond du tac au tac : « Nous sommes conscients de ça et savons que l’on ne peut pas comparer les voix récoltées dans les communales avec les législatives. Mais il se trouve que cette année, les deux élections se dérouleront le même jour. Ce qui nous permet de comparer ce qui d’habitude est incomparable », explique-t-il.

La priorité : redresser la croissance et son contenu en emplois

Une fois au gouvernement, le challenge pour Nizar Baraka pour résoudre les problématiques du Maroc et aller vers plus de justice sociale, c’est de redresser le potentiel de croissance du pays.

C’est le seul moyen, selon lui, pour absorber la masse de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi, améliorer le niveau de vie des classes pauvres et moyennes, donner plus d’opportunités aux TPME et rééquilibrer les comptes publics qui ont souffert de la crise du Covid avec la hausse du déficit budgétaire et de l’endettement.

Un endettement que Nizar Baraka juge soutenable, à condition que la croissance soit supérieure, dit-il, au taux d’intérêt de la dette.

« Tous les pays au monde se sont inscrits dans cette logique d’endettement, à l'image du « quoi qu’il en coûte » français. Sauf qu’en France, les taux sont négatifs et malgré l’augmentation de la dette, le service de la dette est en baisse… Ce qui n’est pas le cas du Maroc. L’essentiel donc, c’est que la croissance soit supérieure aux taux d’intérêt pour que le pays puisse avoir la capacité de la rembourser sans grande difficulté et ne pas retomber sous le contrôle du FMI », explique-t-il, sans populisme.

Mais pour booster cette croissance, dont le potentiel est passé de 6 voire 7% au début des années 2000 à moins de 4% aujourd’hui, il faut selon Baraka revoir toute notre manière de faire, aussi bien dans la dépense publique qu’au niveau des politiques sectorielles.

Et il défend ici une politique souverainiste qui passe par une meilleure protection des TPME, lesquelles constituent l’essentiel du tissu productif marocain.

« Le gouvernement actuel n’a apporté aucune nouvelle vision pour réadapter les politiques sectorielles lancées sous Jettou et El Fassi. Mis à part l’agriculture, toutes les autres stratégies se sont essoufflées, et il n’y a pas eu de nouvelles visions. Que ce soit dans le numérique, l’eau, l’énergie, l’artisanat... Dans l’industrie, il y a une politique d’accélération qui a été lancée, mais on doit savoir où on va. Et je pense qu’on doit faire de nouveaux choix, avec une souveraineté beaucoup plus forte qui prend en compte les réalités post-Covid, le positionnement géostratégique du pays avec le nearshoring et la nouvelle division du travail sur le plan mondial qui nous ouvrent de nouvelles opportunités », explique Baraka.

« Nous considérons que la souveraineté alimentaire, de l’eau et de l’énergie constituent également des éléments très importants, en plus de la souveraineté économique. C’est ce qui nous évitera demain de revivre le scénario du PAS ».

Et pour cela, Nizar Baraka pense qu’il faut désormais miser et investir massivement sur le capital humain : l’éducation et la santé, qui sont la clé selon lui de la future émergence du pays.

Pour financer ces chantiers, l’ancien ministre des Finances pense que le Maroc a encore des marges qui passent d’abord par une priorisation de la dépense publique. Il s’agit de la rendre efficace, plus rentable, et d’augmenter surtout le contenu de la croissance en emploi.

« On fait beaucoup de gaspillage au niveau de la dépense publique pour des résultats très limités. 1 point de croissance créait 400 000 postes entre 2002 et 2010. Ce chiffre a été divisé par deux. Et la rentabilité des investissements publics a été également divisée par deux. Ce qui montre que la dépense de l’Etat est inefficiente. Le pari actuel, c’est d’améliorer l’efficacité de la dépense publique pour augmenter le contenu de la croissance en emploi », note-t-il.

Plus de préférence nationale, mais sans remettre en cause le libre-échange

Sur un plan micro, Baraka pense que de la même manière qu’il est nécessaire d’élargir la classe moyenne, il faut également augmenter la surface des TPME exportatrices. Et cela passera nécessairement par une politique d’Etat protecteur, mais pas protectionniste. Et sur ce registre, Baraka ne va pas jusqu’à remettre la politique de libre-échange du pays, mais milite pour la mise en place de mécanismes de préférence nationale et régionale.

« On ne peut pas avoir de tissu productif si les grandes entreprises du pays ou l’Etat travaillent essentiellement avec des entreprises étrangères. Le décret des marchés publics doit être revu. Les 20% de préférence nationale pour les PME que j’avais introduits quand j’étais aux Finances ne sont même pas respectés aujourd’hui. Ce qui fait que nos marchés publics comportent toujours un contenu fort en importations. Il faut changer cette logique. Aussi bien pour l’Etat que pour les grandes entreprises installées au Maroc, et quelle que soit leur nationalité. Si une entreprise étrangère travaille au Maroc et fait travailler des sous-traitants marocains, je dois la privilégier à l’entreprise marocaine qui importe et qui crée des emplois à l’étranger », affirme Nizar Baraka.

Il soutient en cela la dynamique lancée par MHE dans sa politique d’import substitution. Mais pense qu’elle doit être accompagnée par plus de préférence nationale et régionale.

Il donne pour illustrer son idée de préférence régionale l’exemple d’une banque qui installe des agences dans les régions. « Ces banques font toujours appel pour les travaux de construction et d’aménagement à des entreprises casablancaises. Ce n’est pas normal, sachant que dans toutes les régions, il y a des entreprises qui peuvent faire le même travail ».

Et de pointer la problématique du manque d’entreprises exportatrices, malgré tous les efforts faits au niveau des politiques industrielles. « Le nombre des entreprises exploratrices au Maroc est resté figé. La Tunisie a beaucoup plus d’entreprises qui font de l’export. Car on est resté sur le même schéma d’entreprises mono-produit et mono-marché. Il faut aller vers des contrats de croissance et accompagner nos entreprises à attaquer de nouveaux marchés et tirer avec elles d’autres entreprises dans une logique de sous-traitance dans un premier temps, puis dans une logique d’export dans un second temps. Une enseigne de grande distribution marocaine qui s’installe à l’étranger doit importer des produits marocains, comme le font les Turcs… C’est comme cela qu’on pourra tirer notre économie vers l’émergence », explique Nizar Baraka.

Ce discours souverainiste, qui est à l’air du temps, Nizar Baraka tient toutefois à le modérer pour ne pas tomber dans les excès. Car, dit-il, « il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ».

Malgré son discours nationaliste, le patron de l’Istiqlal reste favorable aux accords de libre-échange et pense qu’on leur fait un faux procès.

« On a tendance à dire que le libre-échange a échoué. Ce n’est pas totalement vrai. Avec la France par exemple, on a un compte équilibré. Avec l’Espagne, notre taux de couverture avoisine les 80%, contre une moyenne globale de 46%. Cette réussite avec ces deux pays s’explique par le véritable partenariat stratégique qui nous lie avec eux. Et si on intègre les recettes du tourisme et les IDE venant de ces deux pays, on est globalement gagnant. Le libre-échange nous a permis en plus de développer plusieurs secteurs, augmenter nos exportations et faire du secteur de l’automobile le premier exportateur du pays… », explique Nizar Baraka.

Au lieu de se refermer sur soi, il propose au contraire de capter toutes les opportunités nouvelles qui s’ouvrent au Maroc avec cette crise du Covid. En investissant sur le numérique, l’économie de la vie, l’industrie de la santé, l’écologie…

« Il y a de nouveaux métiers qui apparaissent. On peut faire du Maroc un Etat start-up, une Silicon Valley africaine. L’Europe est intéressée par des partenariats avec le Maroc dans ces métiers, et la Chine nous a introduits parmi les 8 pays de la route de la soie et de ce qu’ils appellent les nouvelles routes numériques. Pour cela, on doit passer à la 5G, ne pas trop attendre… C’est comme le TGV, soit vous le prenez, soit vous restez sur le quai. On a une fenêtre d’opportunités aujourd’hui. Il ne faut pas la rater », explique Nizar Baraka.

L’industrie de la santé peut être également un grand vecteur de croissance et de création d’emplois, surtout avec le chantier de l’élargissement de l’assurance maladie qui devrait être bouclé dans deux ans.

« Avec le projet de généralisation de la protection sociale que le Souverain a lancé, on va avoir 22 millions de personnes supplémentaires qui vont accéder à l’AMO dans deux ans. Qu’est-ce qu’on a préparé pour cela ? Quelle sera la part de l’industrie pharmaceutique marocaine dans ce nouveau marché ? Cela va profiter actuellement aux grands groupes internationaux. On va mettre 50 milliards d’investissements dont la majorité va être engloutie par des entreprises étrangères. Nos médicaments, il faut qu’on les produise au Maroc. Et on a une industrie qui a la capacité de produire, en plus de notre capacité à attirer de nouveaux industriels pour s’installer au Maroc. Idem pour le cannabis à usage thérapeutique. Le projet est passé, mais on doit préparer l’industrie qui va avec, attirer des producteurs au Maroc… », insiste-t-il.

C’est là, dit-il, où « l’Istiqlal a une grande différence avec la majorité actuelle, qui privilégie les importateurs pour ne pas prendre de risques, au lieu de privilégier la prise de risque pour une meilleure compétitivité à l’extérieur ».

Et de conclure que « c’est cette politique du mieux d’Etat, de l’Etat stratège et protecteur de ses entreprises et de ses citoyens, qui nous permettra de réaliser l’émergence. Une émergence dont on est loin aujourd’hui puisqu’on sème les graines de la décadence… », tonne-t-il. 

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