Séries de Ramadan: le Syndicat des arts dramatiques défend la liberté de création

Le Syndicat marocain pour les professionnels des arts dramatiques (SMPAD) a affirmé que "la liberté de critique est garantie à tous, sans pour autant restreindre la liberté de création".

Séries de Ramadan: le Syndicat des arts dramatiques défend la liberté de création

Le 3 mai 2021 à 13h42

Modifié 3 mai 2021 à 13h43

Le Syndicat marocain pour les professionnels des arts dramatiques (SMPAD) a affirmé que "la liberté de critique est garantie à tous, sans pour autant restreindre la liberté de création".

Le syndicat réagissait au débat suscité récemment par des œuvres télévisuelles diffusées à l'occasion du mois de Ramadan. Certains y voyaient une atteinte à des professions spécifiques.

Dans son communiqué, en réponse aux positions appelant à réduire le champ de la liberté de création dans le drama télévisuel, le SMPAD affirme avoir suivi, avec une "grande préoccupation et étonnement”, des réactions "surprenantes et incompréhensibles" envers des productions ramadanesques de cette année, que certains y voient une atteinte à des catégories professionnelles".

La critique des contenus des œuvres artistiques de la part du grand public, des critiques et des différentes catégories sociales "est un droit garanti et légitime, sur lequel on peut capitaliser pour la promotion et le développement des productions nationales", souligne-t-il.

La critique sociale des œuvres artistiques, notamment dramatiques, est également un principe universel, garanti par la loi et la constitution en vertu de l'article 25, ajoute-il.

“Le public et les critiques sont en droit d'évaluer l'œuvre, voire même de la rejeter du point de vue artistique, mais sans pour autant essayer de restreindre la liberté de création qui est un droit humain", affirme-t-on.

Le syndicat explique en outre que les œuvres à travers les caractères négatifs des personnages ne cherchent pas la généralisation, mais reflètent seulement le personnage imaginé par l’artiste.

La création artistique revêt toujours un aspect symbolique malgré son degré de réalisme, alors que les éléments réducteurs et dénigrants ne sont évidents que lorsqu'ils sont dépourvus de contextes, se réalisent d’une manière directe sans histoire, ni événements, ou quand ils ont des objectifs incitatifs clairs, ce qui n’est pas le cas pour aucune des œuvres concernées, conclut le syndicat.

Pour rappel, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle avait réaffirmé, à l'issue de sa réunion du 27 avril 2021, l’importance de préserver la liberté de création suite à plusieurs plaintes concernant différentes œuvres de fiction télévisuelle.

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