La polémique suscitée par l'interdiction par les autorités locales de Tanger du travail sur l'œuvre de street art, rendant hommage à la défunte artiste marocaine Leila Alaoui, a été de courte durée. Contacté par Médias24, le jeune artiste de street art Mouad Aboulhana nous confirme qu'il a pu reprendre le travail sans être inquiété, grâce une intervention du wali de la région.

Jeudi 25 juin, Mouad avait dénoncé sur les réseaux sociaux l'interdiction de laquelle il a été sujet, après qu'il ait commencé à dessiner le portrait sur la façade du technopark de Tanger. Le portrait a, juste après, été effacé par les autorités locales.

🧐🧐🧐😭😭😭 pic.twitter.com/MZ4rkac96X

— reda allali (@RedaAllali) June 24, 2021

Cet acte a suscité l'incompréhension et l'émoi des internautes et de la société civile à Tanger qui s'est mobilisée à grande échelle sur les réseaux sociaux. D'autant plus que l'artiste à laquelle on rend hommage n'est autre que la photographe marocaine Leila Alaoui, victime d'un attentat terroriste à Ouagadougou en 2016.

Mouad nous a déclaré qu'il était reconnaissant pour le soutien qu'il a reçu et par la solidarité dont les différentes parties ont fait preuve. Plus particulièrement, il a été très touché par l'appel qu'il a reçu de la mère de Leila Alaoui, qui l'a remercié et qui l'a consolé.